
La mise en place de cahiers de doléances est l’une des principales demandes des Gilets Jaunes. (©Margaux Rousset)
Lancé depuis le samedi 17 novembre 2018, le mouvement des gilets jaunes a connu une plus faible mobilisation, samedi 15 décembre 2018, un mois après les premières contestations. Pour autant, cette crise « appelle à l’organisation de débats de fond » explique la mairie de Blagnac (Haute-Garonne), dans un communiqué.
Établir un nouveau contrat social
La cinquième ville de Haute-Garonne a décidé d’ouvrir un cahier de doléances, à partir du lundi 17 décembre 2018. Pour Joseph Carles, maire de la ville, repartir à la base de l’électorat est primordial : « La ville me paraît le bon niveau de débat », fustigeant un « modèle économique et social qui s’est construit dans la période des Trente Glorieuses est aujourd’hui obsolète et créé des injustices insupportables. »
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Afin de permettre la mise en place d’un « nouveau contrat social », il sera possible aux Blagnacais de participer à ces revendications directement en mairie (et dans les permanences de quartiers), mais également par courrier ou email. Aucune date de clôture n’a été communiquée. A terme, Joseph Carles souhaite « organiser des réunions thématiques locales afin de faire remonter au plus haut niveau les contributions des Blagnacais. »
Le deuxième cahier de doléances du département
Ce n’est pas la première initiative du genre dans le département. Au début du mois de décembre, le mairie de Ramonville a initié le mouvement en Haute-Garonne, suivant une préconisation de l’association des maires ruraux de France, qui refuse d’être « les éternels oubliés » dans une interview donnée au Journal du dimanche, dimanche 16 décembre 2018.
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