
Bénédicte Monville, membre de la liste Bien vivre à Melun (©JVC/RSM77 )
Après six années passées dans l’opposition, le groupe Bien vivre à Melun compte bien accéder à l’exécutif municipal, lors de l’élection municipale de Melun. Pour y parvenir, les membres de la liste comptent proposer une politique centrée sur les habitants. « On ne fera rien sans leur accord, insiste Bénédicte Monville, même s’il faut du temps pour les convaincre, nous le prendrons. »
Nature et logements
Si elle ne dévoile pas l’intégralité du programme, l’élue écologiste présente des propositions concrètes. En matière d’éducation d’abord. « Il faut un traitement équitable des écoles et une rénovation urgente dans les quartiers nord comme à Jean-Bonis ou Jules-Ferry avec des équipements dignes de ce nom », insiste-elle.
Autres promesses, un poste d’Atsem par classe de maternelle, un élargissement des horaires d’accueil des enfants et une formation du personnel et le développement de très petite section dans tous les quartiers. En matière de petite enfance, « nous souhaitons créer une maison d’assistantes maternelle, mais aussi des micro-crèches, dans le cadre de l’économie sociale et solidaire, en lien avec les assistantes maternelles melunaises, liste-t-elle, promettant plus aucune famille sans moyen de garde. »
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Comme demandé pendant ce mandat, les membres de Bien vivre à Melun souhaitent une généralisation du quotient familial à tous les services municipaux, « une mesure de justice sociale. » Autre thématique ciblée par Bien vivre à Melun, le logement.
« Il y a trop de logements inoccupés, s’agace-t-elle. Il faut un grand plan de rénovation et surtout, mettre fin à la spéculation immobilière avec une abrogation du plan local d’urbanisme. » Et d’ajouter : « Il faut aussi contraindre les bailleurs à un travail de rénovation, résoudre la question de l’habitat indigne et rendre plus transparente la procédure d’attribution des logements. »
En matière d’écologie, credo de la liste, elle évoque une sanctuarisation des espaces naturels avec une opposition immédiate à la route du contournement dans le bois de Bréviande. « Places Saint-Jean, Praslin, zones bitumées : il faut renaturaliser Melun », insiste Bénédicte Monville qui évoque aussi la création d’un grand parc public urbain avec des jeux.
« Nous aimerions que le parc de la préfecture redevienne public ». En matière d’eau, elle plaide pour « une sortie de la délégation de service publique, pour protéger la ressource en eau et arrêter d’enrichir Véolia. »
Transports et mobilité
Côté mobilités, elle souhaite « la gratuité des transports comme dans une cinquantaine de communes en France : une mesure juste et écologique », la création de parkings relais et une réflexion sur le plan de circulation. « Il faut des voies dédiées aux bus et vélos », indique Bénédicte Monville.
La candidate évoque aussi la nécessité de négocier avec la préfecture pour la transformation de l’avenue Thiers en boulevard urbain et la mise en place d’un péage pour les poids lourds qui traversent Melun. Côté sécurité, elle souhaite « une transformation de la police municipale en police de proximité », le développement d’un service d’animateurs de rue « pour accompagner les jeunes à l’école et vers le travail » ou encore la remise en place de séjours de vacances.
« Plus globalement, la sécurité doit être pensée dans toute la ville, la délinquance va malheureusement de pair avec l’accroissement de la pauvreté », conclut-elle. Pour finir sur une note culturelle, les membres de Bien vivre à Melun évoquent la création d’un grand centre des cultures populaires et urbaines, dans les anciens entrepôts Vendrand.
Les propositions des autres candidats
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