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La relève est assurée au club d'aviron de Tosny-Les Andelys dans l'Eure

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Les rameurs de l'ACAT, dont Bryan Pierucchi (à droite), avant de monter sur leur bateau pour une après-midi sur le lac de Tosny, dans l'Eure.

Les rameurs de l’ACAT, dont Bryan Pierucchi (à droite), avant de monter sur leur bateau pour une après-midi sur le lac de Tosny, dans l’Eure. (©DR)

L’Aviron Club Andelys Tosny (ACAT), dans l’Eure, va bientôt fêter son 20e anniversaire et compte aujourd’hui pas moins de trente-sept membres à son actif, dont plusieurs femmes et aussi quelques jeunes rameurs prometteurs. 

De la balle à la rame

Parmi ces derniers, Bryan Pierucchi qui, du haut de ses 16 ans, fait figure de jeune talent aux yeux de ses entraîneurs.

Habitant Aubevoye et rameur depuis bientôt deux ans au sein de l’ACAT, Bryan n’avait jamais touché à une rame auparavant.

J’ai fait du badminton, du tennis surtout, du ping-pong aussi, mais il y avait toujours quelque chose qui manquait. Je connaissais quelqu’un qui faisait de l’aviron, qui m’en parlait souvent et ça m’a tenté, puis il y a eu les Jeux Olympiques avec la victoire de la France.

Une discipline technique

Bryan s’essaie alors à l’aviron en double et trouve son bonheur dans ce sport nautique qui se pratique aussi bien en mer qu’en rivière, sur la Seine ou encore sur un lac tel que celui de Tosny.

Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi technique, je pensais que c’était un sport qui nécessitait que de la force.

Et le lycéen en 1re S internationale d’ajouter :

Les gestes sont répétitifs, c’est toujours le même mouvement mais c’est ça qui est intéressant, il faut être attentif, rester concentré et se donner sur le long terme. Et surtout c’est calme, on est dehors, serein, sur l’eau et en pleine nature.

De la compétition

C’est une compétition en tête de rivière de 4 km à Mantes-la-Jolie au début du mois de novembre qui révélera le talent de Bryan pour la pratique de l’aviron en skiff (en solo), comme l’explique explique Michel Lemouchoux, entraîneur de l’ACAT.

Les conditions climatiques étaient exécrables ce jour-là et sous une pluie battante, Bryan a fait un très bon temps. C’était une belle performance pour une première compétition et par rapport à son entraînement.

De belles perspectives

Selon le coach, « compte tenu de ses résultats, et comme il fait du skiff depuis maintenant un an, Bryan va poursuivre les compétitions dont celles qui comptent pour la coupe de France ou encore la régate de masse à Mantes en mai qui est une préparation pour le championnat de France par exemple ».

Un programme qui n’effraie pas le jeune sportif, bien au contraire.

C’est génial, je ne veux pas faire de l’aviron juste comme ça le week-end, c’est bien plus intéressant de faire des compétitions.

Motivé et encouragé par ses pairs, Bryan continuera donc de s’entraîner et espère se qualifier rapidement pour les championnats de France.


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