
Jonathan Sexton (Irlande), auteur d’un incroyable drop face à la France, fait partie de notre XV de l’année 2018. (©Icon Sport)
Actu Rugby vous souhaite un Joyeux Noël en ce 25 décembre. Notre petit cadeau, c’est de vous dévoiler notre XV de l’année 2018. Vous auriez fait le même ?
15. Stuart Hogg (Ecosse)
L’élégance même. L’un des meilleurs relanceurs de la planète. La volonté de toujours trouver des failles dans la défense adverse. Un vrai régal pour les yeux.
14. Jacob Stockdale (Irlande)
10 matches et 8 essais en 2018. Dont 7 uniquement durant un Tournoi des 6 nations qu’il a marqué de son empreinte. Un vrai finisseur et un élément d’avenir pour le rugby irlandais (22 ans).
13. Jack Goodhue (Nouvelle-Zélande)
Après le Mondial 2015, les All Blacks ont dû trouver les successeurs de Conrad Smith et Ma’a Nonu. Ce fut loin d’être simple. Est alors apparu Jack Goodhue (23 ans), élément qui a explosé avec la province des Crusaders. Une vraie belle trouvaille. Sept matches en 2018 et un statut de quasi titulaire chez les All Blacks lors de sa première année en équipe nationale. Fort.
12. Bundee Aki (Irlande)
La caution sécurité de l’équipe d’Irlande au centre du terrain. A 28 ans, il s’est affirmé et est devenu un indiscutable, profitant des pépins de Ringrose et Henshaw, la paire pourtant installée. Dix matches, dix fois titulaire et trois essais.
11. Rieko Ioane (Nouvelle-Zélande)
Il est impossible de se priver du meilleur marqueur de l’année 2018. Ioane est même devenu, à seulement 21 ans, le meilleur ailier de la planète. Ses stats font peur : 11 matches pour 11 essais. Et dire qu’il n’a pas marqué lors de la tournée de novembre, où il est apparu un poil émoussé…
10. Jonathan Sexton (Irlande)
C’est LE joueur de l’année 2018. Élu logiquement meilleur joueur du monde par World Rugby. Il a débuté 2018 sur les chapeaux de roues avec ce drop venu d’ailleurs qui a crucifié le XV de France à Saint-Denis. L’ouvreur, parfait chef d’orchestre, a tout gagné cette année : Grand Chelem, Champions Cup, Pro 14, tournée victorieuse en Australie et succès face aux All Blacks.
9. Aaron Smith (Nouvelle-Zélande)
Il y a eu match avec l’Irlandais Conor Murray. Mais ce dernier a manqué toute la tournée de novembre et cela a pesé dans la balance. Aaron Smith, c’est un tout autre style : un parfait accélérateur de jeu et un joueur qui sent les coups. Auteur de trois essais.
8. CJ Stander (Irlande)
Le joueur fiable, celui qui fait toujours jouer son équipe dans l’avancée, se sacrifie quand il faut. Bref, l’un des exemples de l’équipe d’Irlande. Auteur de deux essais cet année et élément de base du pack du XV du Trèfle qui a été brillant tout au long de l’année 2018.
7. Peter Steph Du Toit (Afrique du Sud)
C’est le joueur qui a le plus joué en 2018 avec quatorze rencontres disputées. Un véritable décathlonien et qui a réussi à se faire une place au sein de la troisième ligne sud-africaine. Une sacrée performance vu la concurrence.
6. Peter O’Mahony (Irlande)
Un rendement incroyable lors de chaque match. Le joueur pénible par excellence mais tellement indispensable pour le bon rendement d’une équipe. Plaqueur infatigable, marathonien, gratteur… A largement contribué à l’année exceptionnelle de l’Irlande. Elu homme du match lors de l’exploit face aux All Blacks.
5. Sam Whitelock (Nouvelle-Zélande)
L’un des deuxième ligne qui a le plus joué cette saison. Il ne fait pas de bruit mais il excelle dans tout ce qu’il fait. Si Retallick a manqué des matches, lui a toujours répondu présent. Une valeur sûre, dans les airs, les tâches obscures ou le soutien.
4. Maro Itoje (Angleterre)
Peut-être un peu moins fort que l’an passé mais quel moteur ! Une endurance incroyable, un poison sur les ballons portés et les zones de ruck. Le seul Anglais à avoir disputé tous les matches du XV de la Rose en tant que titulaire. Indispensable.
3. Tadhg Furlong (Irlande)
Un tabouret en mêlée fermée. Personne n’a réussi à le manœuvrer. Et un pilier d’une incroyable activité. Avec Owen Franks, il concourt pour le titre de meilleur pilier droit du monde.
2. Malcolm Marx (Afrique du Sud)
Un monstre physique. Endurant, fort en conquête, dur au mal et redoutable poison dans les zones de ruck. Il n’a jamais déçu. Il est loin devant la concurrence.
1. Karl Tuinukuafe (Nouvelle-Zélande)
Cela a été serré avec le Sud-Africain Steven Kitshoff. Mais, on s’est dit, pourquoi ne pas mettre l’une des grosses surprises de la saison. Car Karl Tuinakuafe, il sort un peu de nulle part. Octobre 2017, il était au chômage. En juin 2018, il est appelé pour la première fois par Steve Hansen chez les All Blacks alors qu’il n’a que 12 rencontres de Super Rugby. Au final, le pari est réussi : 13 matches joués sur les 14 des All Blacks en 2018, une activité ô combien étonnante et un monstre en mêlée fermée.