Mickaël Becat dans une de ses relances: l’instinct du joueur offensif . (© Ohvalie – Dominique Empociello)
Un grand pincement au cœur! Sa décision est prise: Mickaël Becat quitte le club marmandais. A nouveau ! L’arrière et buteur de l’USM avait déjà pris la température à l’autre bout du monde. Au pays du rugby, en Nouvelle-Zélande, durant l’été en France, ce n’était pas vraiment la période propice là-bas pour intégrer un club amateur. Il en existe au moins 600 et d’autres joueurs français avant lui ont tenté cette expérience unique.
La tentation à l’autre bout du monde
A la surprise générale, il était revenu dans sa ville d’adoption, réintégrant très vite l’équipe fanion. Une nouvelle remplissant d’aise le président Jacky Arpoulet, qui l’a toujours considéré comme son protégé.
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Au terme de son match à Lavaur (NDLR: 9 décembre), nouveau rebondissement: Micka annonce vouloir repartir au Pays du Nuage Blanc. Billet et visa touristique en poche pour Auckland, il s’envole le 27 décembre à l’autre bout du monde.
Le meilleur marqueur de points marmandais (71, soit la bagatelle du tiers inscrit par son équipe) aura eu le plaisir de découvrir enfin la Fédérale 1 sous les couleurs de l’USM, après cinq saisons passées dans la division inférieure. Sa réintégration lors de la 3e journée avait tourné court: un quart d’heure de jeu, sorti sur blessure, alors que Becat était enchanté d’opérer à Tyrosse, son ancien club.
Huit matches, titulaire en puissance
En tout et pour tout, de septembre à décembre, il a disputé 8 matches comme titulaire, dont 7 en totalité (575 minutes). Contre Bagnères et à Oloron, il avait du renoncer pour cause de blessure.
Particularités: il a marqué l’intégralité des points contre Anglet (19 points: 1 essai, 1 transformation et 4 pénalités); sa polyvalence et les besoins de l’équipe l’ont conduit à occuper trois postes: arrière (son poste de prédilection), centre (contre Albi), demi d’ouverture (à Lavaur), pour son dernier match.
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Cette aventure chez les « Kiwis » en Hémisphère Sud avait motivé avant lui un ancien partenaire de l’USM, le centre Guillaume Barbaras, parti quelques mois, aujourd’hui licencié à Nérac.
D’ici la Coupe du Monde au Japon, Mickaël Becat est curieux et passionné à l’idée de se plonger dans l’ambiance d’un pays comme la Nouvelle-Zélande, championne en titre, où la culture rugby est une véritable religion.
Le buteur consolé par un partenaire lors de la demi-finale contre Fleurance à Castelsarrasin. (© Ohvalie – Dominique Empociello)