
L’association Anticor, qui lutte contre la corruption, est implantée en Haute-Garonne depuis début décembre 2018. © Fotolia
Anticor lance sa section en Haute-Garonne. L’organisme qui lutte contre la corruption et pour l’éthique en politique a débarqué dans le 31, mercredi 5 décembre 2018.
Une trentaine d’adhérents
L’officialisation de la constitution du groupe intervient après une première antenne dont l’implantation n’avait pas abouti. Présent sur « la moitié des départements », selon Eric Alt, vice-président d’Anticor, l’organisme s’est implanté en Haute-Garonne car « Il y avait un vide à combler. C’est un département important car il y a Toulouse ».
Avant la constitution officielle du groupe, quelques dizaines de personnes étaient membres à titre individuel d’Anticor. Depuis son lancement, la section compte une trentaine d’adhérents.
Lancement d'Anticor 31 (Haute-Garonne), à Toulouse, demain à partir de 17h30 ! https://t.co/xyXmYbcISx
— Anticor (@anticor_org) December 4, 2018
Travail sur des sujets « importants » pour les adhérents
L’organisation quotidienne n’est pas calquée sur un modèle établi pour toutes les sections dans l’Hexagone : « Les adhérents locaux travaillent sur les sujets qui semblent importants à leurs yeux », explique Eric Alt.
Et qui peuvent, parfois, mener à des enquêtes nationales. Le co-référent local, Jean-Pierre Demant, ancien chirurgien, planche notamment sur la prise illégale d’intérêts de six experts de la Haute autorité de santé (HAS) contre laquelle Anticor a déposé plainte en octobre 2018.
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Premiers résultats dans six mois ?
Si aucune information n’a été révélée quant aux dossiers sur lesquels l’antenne haut-garonnaise travaille, Eric Alt explique tout de même que des recherches sont effectuées « à partir d’intuitions et d’hypothèses. Cela pourrait aboutir à quelque chose dans les six mois si cela venait à se confirmer. »
Car le vice-président d’Anticor l’assure : « Il n’y a pas de raison que Toulouse soit particulièrement un modèle d’éthique. »