
Les Cadets de Mauron évoluent actuellement en « fanfare de rues ».
Les Cadets, c’est déjà une longue histoire pour vous, à 29 ans ?
Peter Chomaud : Je suis Mauronnais et je travaille à Gaël, mais les Cadets font partie de mon environnement depuis ma plus tendre enfance.
À 5 ans, je suivais la famille, entre ma mère Isabelle, mes sœurs Émilie et Mélanie qui faisaient du twirling, mon frère Marc qui battait le tambour, et moi qui jouait du clairon.
Lire aussi : Cadets de Mauron : 140 ans et autant d’anecdotes
Vous avez été toute votre vie dans ce milieu naturel des fêtes mauronnaises. Une évidence ?
Oui, entrer dans les Cadets était une évidence.
Pour suivre la tradition familiale bien sûr, mais aussi par envie de jouer de la musique et participer à tous ces événements.
J’ai débuté par le clairon avec Jean-Paul Hamon et par le tambourin.
Quasiment 25 ans plus tard, j’aime toujours ce milieu, une famille chaleureuse.
Quels souvenirs dans cette longue période vous ont le plus marqué ?
D’abord, la convivialité des groupes et les échanges, tant en interne qu’avec ceux qu’on rencontre.
Puis, des grands moments tels que la montée des Champs-Élysées à Paris, le 1er festival à Bruz en 2016 avant le départ de Jean-Paul, ou encore le festival régional FSCF de 2013. Mais bien d’autres aussi !
Vos fonctions dans la fanfare ont évolué, en quoi consistent-elles ?
Nous avons à former les futurs musiciens, ce que je fais depuis 2017.
J’assure aussi des fonctions de chef de musique. Alors solfège le vendredi, et entraînement un samedi sur deux.
Nous avons toujours besoin de jeunes, et on recrute dans les tambours, trompettes, saxophone ou grosse caisse.
Nous avons également parmi nous un joueur de xylophone. La formation est beaucoup assurée en interne, et parfois au niveau départemental.
Les Cadets de Mauron évoluent actuellement en « fanfare de rues ».
Il faut que tout le monde progresse si on veut monter en catégorie et revenir au niveau national.
Mais c’est là une autre affaire ! Pour évoluer, il faut aimer et travailler. Il n’y a que le fruit du travail qui paye au final !