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Le club-house a parfois des airs de salle de karaoké. (©Ohvalie )
Les joueurs de rugby après le match et quelques bières lentement dégustées se métamorphosent littéralement en chanteurs effrénés. Dans le bus ou le club house, ils profèrent des psaumes et des versets, souvent à la gloire de l’amour et de l’élégance.
Le chasseur alias « Les oies sauvages »
La chanson de début de troisième mi-temps, parfaite pour se chauffer la voix sur ce bon vieux Michel Delpech. Indémodable ce Mich’Mich’.
Mon Dieu que j’en suis à mon aise
Chanson pyrénéenne reprise par Los de Nadau, elle traverse en ce moment le monde du rugby, notamment dans le sud-ouest. Les paroles louant l’amour et la tendresse nous feraient presque oublier le goût prononcé pour la bêtise et la lourdeur chez les rugbymen.
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I will survive
Ce tube international résonne dans tous les club-houses de rugby de France et de Navarre. Pour cause, elle a longtemps été l’hymne du Stade Français avant d’être repris par les champions du monde de football en 1998.
Life is Life
C’est la fille d’I will survive puisqu’elle a également été reprise par le Stade Français un peu après le début de l’ère Guazzini. En troisième mi-temps, c’est le moment où tout le monde entonne « Here we go Here we go Here we go… »
Les fêtes de Mauléon
Qui dit rugby dit Pays Basque. En clin d’œil à ce coin de France, tous les adeptes de l’Ovale reprennent en cœur ce classique alors que personne, à part les Mauléonnais, ne se pointe plus aux fêtes de Mauléon.
Hegoak
On continue avec les chants basques. A part que celui là est vraiment en basque. Et si les Basques eux-mêmes parviennent toujours à respecter les paroles à la lettre, les autres inventent des langages non-identifiés. Chacun à son propre Hegoak. Heureusement, le salvateur « la la la la la la la » met d’accord tout le monde et entrecoupe le massacre.
Les lacs du Connemara
C’est le genre de chanson magnifique que personne ne peut plus écouter à force de l’entendre à chaque fin de soirée bien lourde, à part les adeptes les plus téméraires de Michel Sardou qui ne s’en lassent jamais.
Le Flower of Scotland
Même combat que Hegoak mais en Anglais. Ce magnifique hymne du tournoi est saboté dans tous les bus et club house de France et de Navarre, à écouter uniquement lors des matchs de l’équipe d’Ecosse retransmis en février/mars.
Les chansons paillardes
Chaque club a la ou les siennes plus ou moins arrangées à sa sauce. « Frère Domino », « Le Père Abrahams », « Le plaisir des Dieux »… Autant de finesse que de poésie. Incontournables.
Djadja
Elle ne plaît qu’à un seul mec par club. Le problème c’est que c’est celui planqué au fond du bus avec l’enceinte. Quelle horreur…