21 emplois du Haras du pin sont menacés par le désengagement de l’État. (©David Commenchal)
Géré par un établissement réunissant Département, Région et État, également propriétaire du site près d’Argentan, le haras du Pin est en danger.
Par l’intermédiaire de l’IFCE (Institut du cheval), qui a envoyé une lettre aux employés, l’État souhaite en effet arrêter le financement de 21 emplois sur 28. Un coup de massue pour les salariés et le Département, qui y « investit aujourd’hui un million d’euros par an ».
Lors de sa cérémonie des vœux, Christophe de Balorre, président du Conseil départemental a pesté :
« Je trouve cette méthode tout à fait scandaleuse et contraire aux engagements de l’État. »
« Nous sommes intervenus auprès du Premier ministre et nous attendons sa réponse. À tous les niveaux, nous mobilisons nos réseaux et nos moyens pour assurer le devenir du site avec des fonds et des projets publics ou privés. »