
Avec des nouveaux modes de collecte de déchets, des conteneurs semi-enterrés comme ceux-ci, à l’angle des rues Michel Fauvet et de la Gare, pourraient être installés à La Ferté-sous-Jouarre.
Les règles ont changé à La Ferté-sous-Jouarre. Et plus d’une semaine après la mise en place des nouveaux modes de collecte des déchets, les critiques se font entendre.
La réduction des passages des éboueurs et l’arrivée de points de collecte des déchets en centre-ville ne plaisent pas à tout le monde et laissent certains habitants sceptiques.
Éviter d’augmenter la taxe
Dans l’ensemble de la commune, les deux voire trois collectes hebdomadaires ont été réduites à une seule. Une réduction qui fait craindre le pire à certains. Quid de l’été et des fortes chaleurs ? Certains s’inquiètent que ces jours supplémentaires à attendre transforment leur bac de déchets ménagers en générateur de mauvaises odeurs. Pour d’autres, c’est un chiffre insuffisant puisque les poubelles débordent.
Mais pour la municipalité, il s’agit de se mettre au même niveau que les autres villes de la communauté d’agglomération de Coulommiers – Pays de Brie. Elles n’ont elles aussi, qu’un ramassage unique par semaine. Ces passages moins fréquents permettraient ainsi de réduire l’empreinte de la collecte sur l’environnement selon la mairie. Elle pourrait aussi encourager les habitants à trier davantage pour réduire le volume de leurs déchets ménagers.
Malgré la réduction des passages des éboueurs, les habitants ne devraient voir aucun changements sur leur taxe d’enlèvement des ordures ménagères.
« Aujourd’hui, la tendance est à la hausse. Lorsque nous collectons les ordures ménagères, nous ne dégageons pas de bénéfices. C’est une vraie taxe qui sert à financer le service et rien d’autre », soutient la mairie.
Ce nouveau calendrier nous permet de stabiliser cette taxe, qui aurait dû augmenter de 20 à 30 % dans les trois prochaines années.
Un ajustement à prévoir
Le plus grand changement intervient en centre-ville, où les bacs individuels ont disparu au profit de conteneurs collectifs. Ils sont dispatchés à dix endroits différents dans la ville. « Maintenant, je dois me balader dans la rue avec ma poubelle pour aller la déposer », proteste cet habitant. « Les trottoirs du centre-ville sont dégagés, oui, mais les endroits où sont posés les conteneurs ne permettent pas non plus aux piétons de passer facilement à certains endroits. »
Fruit du hasard ou acte de malveillance ? L’un des conteneurs installé rue Henri-Dunant a été incendié en fin de semaine dernière. L’origine du feu n’a pas encore été déterminée et ne permet pas de savoir si cet incendie est accidentel ou volontaire.
La mairie, elle, soutient que ces emplacements n’ont pas été choisis au hasard, qu’il a fallu prendre en compte la distance, la présence d’arbres ou de certains aménagements, d’où leur présence sur le trottoir ou certaines places de parking. « Aujourd’hui, les conteneurs peuvent être déplacés, nous nous laissons la liberté d’ajuster avant de mettre en place des conteneurs semi-enterrés là où c’est possible, en fonction du sol ou encore de réseaux d’eau. » Pour le moment, aucune date n’est définie pour enterrer les conteneurs.