
L’entreprise fabrique des machines qui traitent les déchets médicaux. (© Tesalys)
Née à Saint-Jean en 2012, près de Toulouse, l’entreprise Tesalys vient de lever six millions d’euros pour ses machines qui traitent les déchets médicaux.
Dans une vidéo de présentation de l’entreprise, Miquel Lozano, président de Tesalys, explique :
L’idée est de donner la possibilité aux hôpitaux, aux centres médicaux et aux laboratoires qui produisent des déchets infectieux de pouvoir traiter sur place ces déchets. La machine utilise une technologie propre : nous sommes partis sur la stérilisation à vapeur qui ne génère pas de produits chimiques ou des nuisances pour l’environnement.
Compresses, seringues, tubes à essai
Sont concernés : compresses, blouses, masques, charlottes, seringues, lames de bistouri, tubes à essai, tubes de prélèvement, pipettes, déchets d’hémodialyse, déchets infectieux liquides ou contenant des liquides…
Avec cette levée de fonds, le fabricant toulousain va ouvrir un nouveau site d’assemblage afin d’augmenter sa capacité de production et va poursuivre le développement de ses ventes à l’international. Tesalys réalise 95 % de ses ventes à l’exportation, principalement en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique.
Une quinzaine de salariés

Miquel Lozano, président de Tesalys. (©Tesalys)
Tesalys compte aujourd’hui une quinzaine de salariés. Elle a déjà installé plus de 300 machines dans une cinquantaine de pays.
L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 4,5 millions d’euros sur l’exercice 2018.