
Six jeunes du collège Camille-Du-Gast, à Achères (Yvelines), ont été mis en examen pour le viol d’une jeune fille de 13 ans. (©78 actu)
L’affaire a été révélée la semaine dernière et elle commence à faire grand bruit. Six adolescents de 12 à 14 ans scolarisés dans un collège d’Achères (Yvelines) ont été mis en examen vendredi dernier pour des viols en réunion et agressions sexuelles.
La victime présumée a 13 ans
Ils sont soupçonnés d’avoir, à deux reprises, abusé d’une camarade de classe de 13 ans, dans un immeuble situé à proximité du collège Camille-Du-Gast. Les faits se seraient produits entre décembre et janvier.
Une première fois, en décembre, la jeune fille a suivi trois garçons de son collège jusque dans le hall d’un immeuble en compagnie d’une amie à elle. C’est là que trois individus l’auraient forcée à pratiquer des attouchements, avant de la violer.
L’adolescente a également décrit une agression similaire, ayant eu lieu courant janvier, dans les étages de ce même immeuble avec, cette fois, six garçons impliqués. Des faits relatés par le journal Le Parisien.
Dans le quartier, l’émotion est vive
On est tombés des nues quand on a appris cela. Des enfants qui font des bêtises on en a, mais là… Nous on n’a rien vu, rien entendu. On n’aurait jamais rien su si cette affaire n’était pas sortie. Maintenant il faut laisser la police faire son enquête « , raconte une riveraine de l’allée des Tulipes, en promenant ses chiens.
Au collège Camille-du-Gast d’Achères, parents et élèves sont sous le choc. La nouvelle a d’ailleurs rapidement fait le tour des réseaux sociaux.
J’ai peur pour ma fille qui est dans ce collège », réagit une parent d’élève.
Cette situation fait l’objet d’un suivi attentif », indique-t-on en retour dans l’entourage de Serge Clément, l’inspecteur d’Académie.
La mise en place d’une cellule psychologique au collège n’a pas été évoquée, mais on indique cependant qu’une infirmière et des assistants sociaux sont déjà présents pour les élèves qui en ressentiraient le besoin.
Un adolescent reconnaît les faits
L’adolescente s’était confiée sur ces faits auprès d’éducateurs du collège, avant que la principale de l’établissement ne prévienne la police.
Un psychiatre a jugé que le témoignage de la victime était fiable et que son discours était cohérent.
Des premières auditions de ces garçons, il ressort que l’un des adolescents a reconnu sa participation à l’ensemble des faits, impliquant ses amis, assure une source proche du dossier à l’AFP. Les autres ont nié, affirmant que la victime était consentante.
Les six jeunes ont été remis en liberté, certains faisant l’objet d’un contrôle judiciaire.
Le juge d’instruction de Versailles chargé de l’affaire poursuit son enquête.