« Devant rejoindre Paris au départ d’Alençon en empruntant la ligne Granville-Paris, j’ai pris la navette devant la gare à 9h43 pour rejoindre Surdon.
Un épais verglas recouvrait la chaussée et la vingtaine de passagers prenant le bus se sont inquiétés auprès de la conductrice, elle nous a dit n’avoir aucune directive de la part du Conseil départemental, son employeur.
Dès la sortie d’Alencon en direction de Sées, plusieurs véhicules étaient dans le fossé, la conductrice du bus a manifesté son inquiétude.
De fait, dès que nous avons abordé la petite route de Surdon, le bus a dérapé et traversé la chaussée pour s’immobiliser dans le fossé par chance peu profond à cet endroit.
La conductrice a alors téléphoné à plusieurs reprises au Conseil départemental, en vain, elle a ensuite alerté la SNCF qui a rétorqué ne pas être concernée.
Finalement, nous avons attendu 2h30 dans le bus que les « sableurs » viennent remettre le bus sur la route.
A Surdon, il nous a fallu encore attendre la correspondance environ 50 mn dans un petit hall sans chauffage et sans toilettes publiques…
L’appareil de compostage était en panne, nous n’avons donc pas pu exécuter la procédure et , une fois dans le train, un contrôleur particulièrement zélé a voulu nous verbaliser !
Finalement, nous sommes arrivés à Paris avec trois heures de retard ».