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Une mère condamnée 6 mois de prison ferme pour violences sur son fils à Pléneuf-Val-André

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Le tribunal de Saint-Brieuc a condamné la mère et le beau-père d'une jeune homme de 16  ans pour violences le 6 mars 2019.

Le tribunal de Saint-Brieuc a condamné la mère et le beau-père d’une jeune homme de 16 ans pour violences le 6 mars 2019. (©Le Penthièvre)

Un jeune homme de 16 ans s’est vu infliger des violences physiques importantes et dégradantes de la part de sa mère et de son beau-père le 21 septembre 2018, à Pléneuf-Val-André. Jugés mercredi 6 mars 2019 au tribunal correctionnel de Saint-Brieuc, les deux prévenus sont condamnés à trois ans de prison dont 6 mois ferme.

Lire aussi : Près de Quintin, un homme est accusé de violences sur la fille de sa compagne

Le jeune homme avait alors réussi à s’enfuir, se réfugiant chez des voisins. 

Mais les violences perpétrées ce jour-là par sa mère et son beau-père lui ont laissé de nombreuses séquelles.

C’est ce qu’a constaté l’association de la  Sauvegarde de l’enfance des Côtes d’Armor qui s’est constituée partie civile :

« Le jeune homme souffre, depuis les faits, de troubles du sommeil et de répercussions psychique . »‘

Des gifles au lycée

Les violences ont d’ailleurs commencé au lycée où le couple est venu chercher l’enfant, exclu trois jours de l’établissement lamballais pour avoir eu un comportement inapproprié avec des jeunes filles.

Là, ce sont des gifles qui pleuvent. Rien de comparable avec les sévices qui suivront.

Ramené au domicile familial, le jeune homme est perclus de coups de poing par son beau-père.

Puis, sa mère le fait mettre nu, le ligote et enduit son sexe et ses fesses de piment.

Il sera ensuite frappé avec une rallonge électrique. Le calvaire a duré près de 3/4 d’heure avant que le jeune ne réussisse à s’échapper.

« Comme au Gabon »

Des sévices que la mère minimise lors de l’audience du 6 mars en assurant au tribunal qu’elle a appliqué des méthodes de correction en vigueur au Gabon, pays d’où elle est arrivé en 2012.

Une défense que n’a pas retenue le tribunal qui suivra quasiment les réquisitions du procureur requérant trois ans de prison, dont deux ans avec sursis.

La mère et le beau-père sont condamnés pour violences, et violences avec usage d’une arme pour la mère, à la même peine : trois ans d’emprisonnement dont 30 mois de sursis.


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