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Le Tréport : Raymond Rigaux récompensé pour sa barbe, lors d'une exposition au Havre

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La barbe de Raymond Rigaux a été récompensée dans un concours au Havre.

La barbe de Raymond Rigaux a été récompensée dans un concours au Havre. (©L’Informateur)

Il n’y a pas d’âge pour commencer quelque chose, Raymond Rigaux en est la preuve : à 79 ans, cet habitant du Tréport a participé pour la première fois à un concours de barbe. Et son épaisse toison blanche a visiblement plu, puisqu’il vient de décrocher au Havre le 2e prix d’un concours organisé en marge d’une exposition au fort de Tourneville, jusqu’au 29 février 2020.

« J’étais surpris et très content » sourit Raymond Rigaux, » barbu depuis 56 ans », et qui s’est lancé dans ce projet sans vraiment réfléchir. « C’est en lisant un article dans l’Informateur que j’ai vu qu’à Ault, un photographe recherchait des barbus ».

Lire aussi : VIDEO : Éric, un habitant du Tréport qui enchaîne les records du monde de pompes

Au moment où il lit cette annonce en octobre 2019, Raymond Rigaux vit un moment difficile puisque son épouse est décédée quelques jours plus tôt :

« Je me suis dit que ça me permettrait de penser à autre chose »

À Ault, il explique avoir été très bien reçu par le photographe Frédéric Tran à la galerie Copin’âge :

« Il est resté 1 h autour de moi, à prendre des photos. En sortant, le photographe m’a dit que c’était sa meilleure photo de la journée. Ça me donnait un petit espoir pour le concours ».

Le résultat, tiré sur des grandes photos, donne toute sa place à la barbe du Tréportais, qui a donc séduit les visiteurs de l’exposition havraise.

Dans les mois qui viennent, la barbe de Raymond Rigaux pourrait de nouveau être mise à l’honneur dans un livre sur les barbus, ainsi que pour un autre projet avec le photographe Frédéric Tran.

De quoi recroiser la barbe du septuagénaire retraité, qui a travaillé 38 ans chez Banides et Debeaurain, par ailleurs responsable du comité d’entreprise et du don de sang de l’entreprise du Tréport pendant de nombreuses années.

Vous pouvez découvrir la photo de Raymond Rigaux qui a été primée sur la page Facebook Le CEM, ou sur notre site internet. L’exposition est visible jusqu’au 29 février au Havre, au Centre d’expressions musicales (CEM).

Le saviez-vous ? "Barber" tire son origine du sentiment de longue attente subie par une personne chez son coiffeur…

Publiée par Le CEM sur Jeudi 6 février 2020


Gironde. Circulation : un nouveau convoi complet de l'Airbus A380 partira de Langon

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Le convoi complet de l'Airbus A380 partira de langon (Gironde) le 24 février 2020.

Le convoi complet de l’Airbus A380 partira de langon (Gironde) le 24 février 2020. (©Le Républicain)

Un convoi complet des composants de l’avion Airbus A380 partira de Langon (Gironde) le lundi 24 février 2020 à 22h.

Il transportera :

  • aile gauche
  • aile droite
  • empennage horizontal 
  • fuselage avant
  • fuselage central
  • fuselage arrière

Des composants du Beluga XL :

  • 2 Caisses WP BXL

Le convoi va emprunter l’itinéraire à grand gabarit et passer en Sud-Gironde par Bazas, Bernos-Beaulac, Captieux, Maillas pour arriver à Toulouse-Cornebarrieu le jeudi 27 février 2020.

Les horaires

  • Départ de Langon à 22h ;

  • Puis déviation de Bazas (rond-point) à 23h05 ;

  • Bazas/ Bernos-Beaulac à 23h10 ;

  • traversée de Bernos-Beaulac à 23h28 ;

Lire aussi : Convoi Airbus A 380 : [DIAPORAMA et VIDEO] départ ce soir de Langon

  • Beaulac-Captieux à 23h38 ;

  • déviation Captieux à 23h51 ;

  • Captieux/Maillas à 0h01

Infos :  www.igg.fr

Somme. Leur local mis en vente, l’association Ponts Verts à Senarpont s'inquiète

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Annick Torchy, Monique Friville, Nadine Jacques et Marie Flahot se mobilisent plusieurs jours par semaine au sein de l’association.

Annick Torchy, Monique Friville, Nadine Jacques et Marie Flahot se mobilisent plusieurs jours par semaine au sein de l’association. (©L’Eclaireur)

Annick Torchy, Monique Friville, Nadine Jacques et Marie Flahot, bénévoles à l’association Action solidaire et environs de Senarpont dit Ponts Verts, ignorent ce qui les attendent après les élections municipales. « Pour le moment, on a un peu de répit. On nous a assuré qu’on restait dans nos locaux jusqu’à fin mars », rapporte Annick Torchy.

Depuis janvier 2020, la mairie de Senarpont (Somme), qui prête le bâtiment de l’ancienne poste à l’association, depuis sa création en 2013, a décidé de le mettre en vente. L’association Ponts Verts doit donc quitter les lieux. Un coup dur pour ses membres. Les bénévoles sont désabusées, elles, qui ignorent la raison de cette vente. « Il y aurait un projet derrière mais ce n’est sûrement pas le cas », déclarent-elles. « Vous avez vu l’état des locaux, il y a du travail à faire avant de vouloir vendre », souligne Annick Torchy, en montrant les murs rongés par l’humidité.

Un président confiant

Des centaines de vêtements sont empilées dans ce local situé place du Général-Leclerc. « Nous avons de tout. Des vêtements pour enfants, pour hommes, des vêtements grandes tailles, des chaussures, des accessoires… », détaille Monique Friville.

À l’étage, se trouvent les stocks et dans l’arrière pièce, la réserve. « On en a partout », sourit Annick Torchy. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle elles ne souhaitent pas que l’association déménage.

L’autre raison, c’est que les gens nous connaissent et savent où nous trouver, expliquent-elles. Et nous ne parlons pas des gens d’ici. Nous avons des étrangers, des Parisiens qui viennent nous acheter des vêtements. Encore hier, nous avons eu des Australiens.

Benoit Potin, nouveau président de l’association se déclare confiant. « On est en train de chercher un nouveau local et la mairie est prête à nous aider. On est rassurés. » Ce dernier n’en dira pas davantage.

La raison de cette vente reste pour le moment inconnue. Contactée, la maire Béatrice Delhomelle n’a pas souhaité commenter et en a laissé la responsabilité à son premier adjoint, qui n’a pas répondu à nos sollicitations.

Handball : Nicolas Tricon sera l'entraîneur de la JS Cherbourg la saison prochaine

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Nicolas Tricon a prolongé son contrat de trois ans avec la JS Cherbourg.

Nicolas Tricon a prolongé son contrat de trois ans avec la JS Cherbourg. (©Nadine DJEBBAR)

Nicolas Tricon et la JS Cherbourg, le mariage continue. L’entraîneur a annoncé, ce lundi 17 février 2020, avoir trouvé un accord dans la journée avec le club pour la prolongation de son contrat.

Alors que son contrat de deux ans se terminait en juin 2020, Nicolas Tricon a signé pour trois saisons supplémentaires. Le coach de 51 ans est donc lié à la JS Cherbourg jusqu’en juin 2023.

Outre sa casquette de technicien, Nicolas Tricon aura pour objectif et pour mission de développer la surface financière du club. L’idée est de se qualifier pour les play-offs de Proligue tous les ans et, pourquoi pas, envisager à terme la montée en Lidl Starligue.

Lire aussi : Handball : un cadre de la JS Cherbourg annonce son départ à la fin de la saison

Franchir un cap avec la JS Cherbourg

Après plus d’un mois de négociation, Nicolas Tricon, est heureux de ce dénouement, même s’il sait que la tâche qui l’attend, avec les dirigeants de la JSC, ne sera pas simple :

Il faut mettre en place des outils pour capter des ressources financières nouvelles, ça passe par des changements structurels. On va essayer de faire franchir un cap à ce club.

Après 15 journées, la JS Cherbourg est actuellement à la 3e place de la Proligue. Elle est en bonne position pour se qualifier pour les play-offs en fin de saison.

Près de Montpellier : la base d'Orchestra s'en va dans le Nord

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L'entrepôt d'Orchestra à Saint-Aunès sera revendu.

L’entrepôt d’Orchestra à Saint-Aunès sera revendu. (©Xavier Malafosse/SIPA )

Cela sonne comme un déchirement pour le groupe fondé par les Montpelliérains Pierre et Chantal Mestre. Après deux décennies de croissance qui ont fait de la société héraultaise l’un des leaders mondiaux des vêtements d’enfants et des produits de puériculture, Orchestra amorce le déclin en se recentrant sur ses marchés stratégiques (France, Maroc, Suisse, Grèce).

Le groupe Orchestra-Premaman a, en effet, annoncé aujourd’hui la fermeture de 81 magasins à l’international, dont 73 en Allemagne, en Espagne, au Luxembourg et Belgique, soit environ 300 postes supprimés. Et ce suite à la procédure de sauvegarde ouverte en septembre 2019.

 

Lire aussi : Montpellier : la société Orchestra annonce son placement en procédure de sauvegarde

La base logistique implantée à Arras

Au niveau local, les conséquences sont également lourdes avec la perte des activités logistiques du groupe (basées à Saint-Aunès et Saint-Jean-de-Védas), soit 115 collaborateurs qui seront reclassés, notamment au sein de la coentreprise Orlog, déjà présente à Arras. Cette décision a été prise, selon le dirigeant Pierre Mestre, suite à l’impossibilité d’agrandir l’entrepôt de Saint-Aunès. Ce dernier sera revendu, toujours selon Pierre Mestre.

Le siège social de l’entreprise demeure quant à lui dans l’Hérault, malgré une réduction nette des effectifs  de 25 postes (38 suppressions et 13 créations).

En tout, ce sont donc 140 postes qui seront supprimés dans la région montpelliéraine.

Le siège social d'Orchestra reste quant à lui à Saint Aunès.

Le siège social d’Orchestra reste quant à lui à Saint Aunès. (©Xavier Malafosse/SIPA )

Un plan de réorganisation pour redresser la barre

Le projet présenté aujourd’hui prévoit également la restructuration du réseau en France au profit des grands formats et du digital avec la fermeture de 44 magasins (dont 36 succursales représentant un total de 149 employés) sur les 304 aujourd’hui.

Outre ce virage vers le digital, le groupe veut également recentrer l’offre commerciale sur moins de produits, avec en particulier la diminution du nombre de références en textile.

Avec la mise en place de ce vaste plan, l’objectif pour le groupe est de « devenir la marque leader, digitale et physique, du monde de l’enfance ». Orchestra n’en a pas donc pour autant perdu ses ambitions.

Dieppe : Julie Hammett, des Informations dieppoises à la Matinale de LCI

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Julie Hammett est entrée à LCI en 2016.

Julie Hammett est entrée à LCI en 2016. (©Christophe Chevalin-LCI))

Son large sourire accueille les téléspectateurs de LCI, la chaîne d’information du canal 26, tous les samedi et dimanche soir pour Ça fait parler.

À 31 ans, la pétillante Julie Hammett est aux commandes de cette émission de décryptage de l’actu de la semaine et des petites phrases politiques.

Et elle est le « joker » de Pascale de La Tour du Pin pour la Matinale de 6 h à 9 h. En d’autres termes, elle assure ses remplacements comme cette semaine.

« L’équipe m’a fait confiance »

Si cette journaliste présentatrice, figure montante de la chaîne, est arrivée chez LCI en 2016 (au moment où la chaîne a fait son apparition sur la TNT gratuite), c’est aux… Informations dieppoises qu’elle a fait ses premiers pas de reporter, en 2009.

Une période dont elle se souvient avec plaisir.

Lire aussi : Le Dieppois Quentin Wargnier poursuit son aventure américaine

Elle avait alors tout juste 19 ans. D’origine parisienne, elle passait ses vacances en Normandie, dans sa maison de famille à Saint-Pierre-le-Viger.

Elle explique avec un large sourire : 

Depuis toute petite, je voulais être journaliste. Comme je n’avais pas de contacts avec des journaux, j’ai décidé de frapper aux portes. J’ai alors tenté ma chance aux Informations dieppoises…

« Une chance énorme »

« C’était une chance énorme, réalise-t-elle. À l’époque, je n’avais même pas le permis. La rédaction m’avait mis à disposition un vélo électrique pour aller sur mes reportages. »

Pas de permis, pas d’expérience mais l’envie d’apprendre, de découvrir le métier.

 Immédiatement Laurent Rebours le rédacteur en chef, m’a mise dans le bain en m’envoyant sur le terrain. J’ai fait mon premier sujet dès le premier jour. L’équipe m’a vraiment fait confiance, quand j’y repense… Et je lui en suis hyper-reconnaissante !

Lire aussi : Portrait. Michèle Guzman, une Dieppoise en Amérique

La journaliste reprend :

C’est en partie grâce aux Informations dieppoises que je suis là. Car chaque année lorsque je cherchais des stages, je parlais de cette expérience. D’avoir fait ces reportages à Dieppe m’a ouvert des portes.

Lorsqu’après des études à Sciences po Lille elle passe le concours d’entrée à l’ESJ, l’école de journalisme lilloise, c’est encore une expérience dieppoise qu’elle confie aux examinateurs lors de son entretien.

J’avais fait un article « Testé pour vous » dans un grand hôtel de Dieppe : j’avais été… femme de ménage le temps d’un reportage (Rires). J’avais fait des lits, nettoyé des salles de bains… 

Rencontre avec Charles Pieters

Parmi les rencontres importantes qu’elle a faites, elle se souvient de celle avec le résistant Charles Pieters.

Et la rédaction, elle, se souvient amusée de la photo que Julie Hammett avait ramenée de son entrevue. Le Dieppois posait en… marcel blanc !

La toute jeune journaliste n’avait pas osé lui demander d’enfiler une chemise ! « Je me souviens de cette erreur de débutante », dit-elle en riant.

Après ces deux mois passés aux Informations dieppoises, la journaliste présentatrice de LCI a enchaîné formation à l’ESJ et contrats : à Paristribune.fr, au Courrier international, RTL, puis France 24 avant d’entrer à sa sortie de l’école à TF1 au service société.

Je suis ensuite devenue correspondante en région. J’ai tourné durant trois ans dans 15 bureaux, dont un an à Nice.

Sur LCI depuis 2016

Quand en 2016 Julie Hammett apprend que LCI recherche de nouveaux visages, elle voit là « une carte à jouer ».

Elle passe avec succès le casting et se voit tout d’abord confier une émission avec Damien Givelet, puis avec Julien Arnaud. Avant de prendre les commandes de son propre talk-show et de ponctuellement gérer la Matinale.

C’est super de jongler entre les deux rythmes : la matinale, c’est un enchaînement de chroniques. L’émission du week-end, nous proposons des analyses de deux à trois sujets, en profondeur avec des éditorialistes.

Seine-Saint-Denis. Les avocats entament leur septième semaine de grève consécutive

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Réunis en assemblée générale lundi 17 février 2020, le Barreau de Seine-Saint-Denis a voté à l'unanimité la poursuite de la grève des avocats jusqu'au lundi 24 février 2020 inclus.

Réunis en assemblée générale lundi 17 février 2020, le Barreau de Seine-Saint-Denis a voté à l’unanimité la poursuite de la grève des avocats jusqu’au lundi 24 février 2020 inclus. (©Maëlys Dolbois/Actu.fr)

Réunis ce lundi 17 février 2020 en assemblée générale extraordinaire, le Barreau de Seine-Saint-Denis a voté, à l’unanimité, la poursuite du mouvement de grève des avocats. Reconduite pour la sixième semaine consécutive, la grève est votée jusqu’au lundi 24 février 2020 inclus.

« Le Conseil de l’Ordre constate que le gouvernement n’a toujours pas expliqué comment seraient garantis les droits à pensions acquis par les avocats dans le régime actuel, quelle que soit leur date de naissance », exposent-ils dans un communiqué. 

Lire aussi : VIDÉO. Réforme des retraites : les avocats de Seine-Saint-Denis inventent le Haka de la colère

Mobilisés contre la réforme des retraites

Depuis le 6 janvier, les avocats sont mobilisés contre la réforme des pensions de retraite. Ils s’insurgent contre une réforme qui mettrait à mal leur régime autonome. En effet, les avocats cotisent pour une caisse de retraite qui leur est spéciale. Tous les avocats à la retraite touchent 1 400 € par mois. Avec la réforme prévue par le gouvernement d’Édouard Philippe, cette somme passerait à 1 000 €.

Leur indemnité de retraite n’est pas prélevée sur le fonds d’argent public. Si la réforme est adoptée, le montant de la cotisation pourrait être bien plus élevé.

Ce lundi, les députés entamaient à l’Assemblée nationale la deuxième phase des discussions parlementaires sur la réforme des retraites. 

Près d'Avranches : une octogénaire fauchée par un utilitaire décède

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La piétonne avait été rapidement prise en charge par les secours.

La piétonne avait été rapidement prise en charge par les secours. (©Fotolia)

La piétonne fauchée par un utilitaire le 14 février, peu après 16 heures, à Saint-Senier-sous-Avranches (Manche), à quelques kilomètres d’Avranches, a succombé à ses blessures. C’est ce que nous avons appris ce jour des services de gendarmerie.

La victime, une femme âgée de 87 ans, se trouvait dans la rue Victor-Lemarchand au moment du drame. Elle avait été grièvement blessée et très vite prise en charge par les pompiers d’Avranches mais aussi de Ducey, Granville et Juvigny, ainsi que le Samu 50.

Lire aussi : Une femme gravement blessée après avoir été renversée par un véhicule utilitaire près d’Avranches

Le Dragon 50 appelé sur les lieux de l’accident 

Un temps engagé sur les lieux de l’intervention, l’hélicoptère Dragon 50 avait finalement regagné sa base et c’est un véhicule de secours et d’assistance, médicalisé par le Smur, qui avait conduit la victime jusqu’au centre hospitalier d’Avranches.

Le conducteur de l’utilitaire, non blessé, est quant à lui resté sur place. Une enquête est toujours ouverte pour déterminer les circonstances de cet accident dramatique.

Lire aussi : Manche : elle laisse ses deux petits seuls dans la maison


Cette association envoie 14 enfants malades du cancer en Laponie pour un voyage de rêve

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Les enfants alternent entre activités et temps de repos.

Les enfants alternent entre activités et temps de repos. (©Rafael Lorraine)

Depuis maintenant huit belles années, l’association Rafael Lorraine réalise les rêves d’enfants gravement malades. Basée à Metz, elle tente de rendre plus beau le quotidien des petits êtres affectés au service de cancérologie pédiatrique de l’hôpital Brabois, situé à Nancy.

Et si elle a pour habitude de répondre de manière individuelle aux souhaits des chérubins, il lui arrive également de créer des activités différentes. Son président, Denis Bettinger, explique.

A la base, notre priorité est de réaliser les rêves individuels. Toutefois, il nous arrive de lancer en dehors des activités lorsque l’on en a l’opportunité ou que des mécènes se montrent généreux, comme ce fut le cas d’ailleurs pour notre séjour en Laponie.

Car oui, grâce à la générosité de cinq mécènes, l’association Rafael Lorraine a pu samedi 15 février 2020, emmener 14 adolescents tout droit vers le pays du Père Noël. Une expérience magique et bouleversante, racontée par Denis Bettinger à Lorraine Actu.

Lire aussi : Huit enfants atteints d’un cancer en voyage en Laponie chez le père Noël

Un voyage en Laponie

Samedi à 13h, 14 adolescents âgés de 13 à 20 ans se sont donc envolés en Laponie. Un voyage qui a nécessité l’aval des médecins et surtout la prise en compte de l’état physique de tous les voyageurs, déclare Denis Bettinger.

Une fois le projet structuré, c’est l’équipe soignante qui a complété la liste des voyageurs. Tous les enfants n’étaient en effet pas en mesure de s’adapter aux conditions climatiques ou tout simplement de prendre l’avion.

Une fois le feu vert du personnel, le but pour l’association était d’adapter le programme à l’ensemble des enfants. Ainsi, durant cette semaine au pays du Père Noël, les petits aventuriers ont pu participer à des olympiades ou encore visiter un élevage de rennes. Le tout sans compter les autres surprises qui leur sont réservées.

Lire aussi : En Lorraine, des policiers offrent des jouets aux enfants malades d’un hôpital

Des activités et du repos

Si les enfants vont donc avoir une semaine bien chargée, le président de l’association Rafael Lorraine a insisté sur la mise en place de temps de repos. Il détaille.

Les enfants vont profiter de la Laponie tout en ayant des temps de repos où ils auront l’occasion de partager des moments ensemble. Des bénévoles sont là pour les encadrer et une infirmière est également présente, notamment pour leur rappeler de bien prendre leurs médicaments. 

Une chose est sûre : pour les enfants comme les bénévoles et Denis Bettinger, « ces deux jours se passent de façon merveilleuse ». D’ailleurs, il n’était pas difficile de percevoir le sourire du président de l’association, alors à plusieurs milliers de kilomètres, lors du récit de ce périple.

Municipales 2020 : une nouvelle carte des candidats dans le pays de Paimpol

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Des intentions de listes ont été confirmées ces derniers jours à Plouha, à Plouëc-du-Trieux ou encore à Tréssignaux.

Des intentions de listes ont été confirmées ces derniers jours à Plouha, à Plouëc-du-Trieux ou encore à Yvias ou encore à Kerbors. (©La Presse d’Armor )

A tout juste un mois du premier tour des élections municipales, d’autres candidatures ont été dévoilées ou confirmées dans le secteur de Paimpol en cette mi-février 2020. 

Lire aussi : Municipales 2020 : Eric Duval retente sa chance à Plouha

A Plouha tout d’abord où cinq listes étaient pressenties, celle de l’ancien maire éclair Eric Duval a été présentée. Simultanément, la liste de Myriam Dumatin a jeté l’éponge et a spontanément annoncé son soutien au jeune juge. 

Lire aussi : Municipales 2020 : Myriam Dumatin retire sa candidature à Plouha

La campagne est moins agitée à Plouëc-du-Trieux, mais le maire sortant ne fera finalement pas cavalier seul. Claude Le Bourdonnec a décidé de s’engager à son tour, souhaitant priver Vincent Le Meaux d’un mandat supplémentaire. 

Lire aussi : Municipales 2020. A Plouëc-du-Trieux, Claude Le Bourdonnec se présente face à Vincent Le Meaux

La commune d’Yvias vient aussi d’apprendre la présence d’une deuxième liste en plus de celle conduite par l’adjoint Serge L’Heveder. Pour prendre les commandes de la commune, il devra sortir vainqueur des urnes et devancer la liste de Karine Le Graet. 

Lire aussi : Munipales 2020 : « Vivons Yvias ensemble », nouvelle liste conduite par Karine Le Graet

Il y a également de l’enjeu à Kerbors où Gildas Le Bever nourrit aussi l’ambition de présider aux destinées de la commune. 

Lire aussi : Municipales 2020 : une deuxième liste avec Gildas Le Béver à Kerbors

La route coupée après l'accident d'un camion entre Avranches et Isigny-le-Buat

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Un camion a fait une sortie de route ce lundi 17 février entre Avranches et Isigny-le-Buat.

Un camion a fait une sortie de route ce lundi 17 février entre Avranches et Isigny-le-Buat. (©La Gazette de la Manche)

En fin de journée, un camion Enedis a fini sa course dans le fossé sur la départementale 47, entre Isigny-le-Buat et Avranches (Manche) ce lundi 17 février 2020. La route a été coupée à hauteur de la commune de Marcilly, le temps de sortir le véhicule. Une dépanneuse était sur place pour tracter le camion vers 18 h 30. 

Les raisons de cette sortie de route restent indéterminées. Le chauffeur a été blessé pendant l’accident et transporté au centre hospitalier d’Avranches. Une dizaine de sapeurs-pompiers sont intervenus et un dépanneur. La route devrait rouvrir dans la soirée. 

Excès de vitesse et alcool : plusieurs permis retirés en Sarthe

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Les gendarmes ont relevé plusieurs types d'infractions lors de ces contrôles. (Photo d'illustration

Les gendarmes ont relevé plusieurs types d’infractions lors de ces contrôles. (Photo d’illustration (©Les Nouvelles de Sablé)

Dans l’après-midi du samedi 15 février 2020, les gendarmes de l’Escadron Départemental de Sécurité Routière ont mené des contrôles en Sarthe.

Ils ont relevé 16 excès de vitesse entre 20 et 30 km/h au dessus de la limite ;  et 9 entre 30 et 40 km/h au dessus de la limite. 

Plusieurs permis retirés

Plusieurs permis ont été retirés : l’un pour un excès de vitesse entre 40 et 50 km/h ; et deux autres supérieures à 50 km/h.

Une personne a été verbalisée pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique : son permis lui a été retiré.
Une autre, alcoolisée, a été verbalisée par une contravention.

Lire aussi : Tempête Dennis en Sarthe : encore une centaine de foyers privés d’électricité à Bonnétable

D’autres conducteurs ont été verbalisés pour non port de la ceinture de sécurité, utilisation du téléphone portable au volant, et une dizaine pour des infractions diverses.

 

Après les tempêtes, l'heure est au bilan pour la digue et la route blanche à Cayeux-sur-Mer

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La route blanche a subi des dégâts similaires à ceux de septembre dernier. Le Boulevard Sizaire a lui était inondé, sans commune mesure avec les tempêtes de 2017 et 2018 selon le maire.

La route blanche a subi des dégâts similaires à ceux de septembre dernier. Le Boulevard Sizaire a lui était inondé, sans commune mesure avec les tempêtes de 2017 et 2018 selon le maire. (©L’Éclaireur du Vimeu (photo du bas : Julien Chirache))

La tempête Ciara a soufflé sur la côte picarde le dimanche 9 et le lundi 10 février 2020. Parmi les communes du littoral, Cayeux-sur-Mer (Somme) est celle qui a été le plus touchée par les vents ayant atteint jusqu’à 140 km/h.

« On a eu droit a 4 marées assez costaudes sur le front de mer et les bas-champs, avec des coefficients de marée de 103 à 106, voire 107, souligne Jean-Paul Lecomte, maire de la station balnéaire. Mais la ville a bien supporté », juge-t-il.

Les épis et le cordon de galets se sont bien comportés. Conséquence, l’eau est bel et bien rentrée dans le village côtier, dans la nuit du dimanche au lundi au pic de puissance des bourrasques, et le lundi midi, au moment de la pleine mer.

« Mais les infiltrations se sont limitées au boulevard maritime. Nous n’avons pas subi d’endommagements autres. Rien à avoir avec les tempêtes essuyées en 2017 et 2018 ».

L’édile faisait référence ici respectivement à Egon et Eleanor.

Le premier magistrat tient à remercier le syndicat mixte baie de Somme ? Grand Littoral Picard ainsi que l’ASA des Bas-Champs pour leur travail.

« Mais aussi les carriers qui ont travaillé presque 24h/24 pour renflouer le cordon ».

(©L’Éclaireur du Vimeu)

Recul de 12 mètres

Maintenant, place à la reconsolidation. « La largeur de crête de la digue par endroits a reculé de près de 12 mètres », révèle Thierry Bizet, directeur adjoint à l’aménagement auprès du syndicat mixte.

Ce dernier a fait le tour du corps de digue jeudi dernier avec les différents acteurs. Le but est que tout soit prêt d’ici début avril.

Il justifie :

« La saison touristique va débuter dans ces eaux-là. Le cordon de galets va de nouveau accueillir les cabines »

La situation est beaucoup plus mitigée pour la route blanche, entre le Boulevard Sizaire et le Hourdel. Déjà endommagée fin septembre dernier après des grandes marées, la voie est de nouveau touchée sur près d’une centaine de mètres.

Lire aussi : Gros dégâts après les grandes marées : la Route Blanche de Cayeux-sur-Mer fermée à la circulation

Jean-Paul Lecomte constate :

« Les vagues, très puissantes, ont attaqué l’ossature de la route, comme à l’automne dernier »

Les 10 000 tonnes de galets remis en novembre dernier et les 17 000 rajoutés 15 jours avant Ciara n’ont pas suffi.

Le maire témoigne :

« Tout est parti. Il va falloir se réunir entre tous les acteurs concernés pour savoir ce que l’on fait ».

« Pour l’instant, la solution d’urgence, en accord avec le services de l’État, c’est un nouveau rechargement massif », avoue Thierry Bizet.

Le point positif, c’est le changement des courants au sein de la baie. Le directeur adjoint détaille :

« Depuis 6 bons mois, le courant était parallèle à la route. Cela accentuait l’érosion et c’est ce qui avait provoqué les dégâts de septembre ».

Une étude pour la route blanche

L’ensablement de cette zone ayant dévié les courants plus au nord, l’érosion sera moins importante. Mais le responsable de l’aménagement révèle qu’une étude va être lancée :

« Elle devra nous proposer plusieurs solutions pour limiter cette érosion. D’ici à l’automne prochain, on aura déjà quelques pistes ».

En attendant, il faut espérer que les cieux se calment et n’envoient pas sur nos côtes une tempête encore plus puissante que celle de ce second week-end de février.

Douleurs intenses, hémorragies... la dangerosité d'un implant contraceptif de Bayer confirmée

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L'implant est commercialisé par l'entreprise Bayer

L’implant était commercialisé par l’entreprise Bayer (©Adobestock)

Les victimes des implants Essure commencent à entrevoir la fin de leur calvaire. Ou au moins, la reconnaissance de celui-ci. Une récente étude, menée par le laboratoire lyonnais Minapath, a mis en évidence, dans neuf cas sur dix, la présence d’étain dans le corps des femmes ayant reçu un implant contraceptif Essure.

Ce métal, issu de la détérioration des soudures de l’implant, peut se transformer en composés très toxiques, les organoétains, et provoquer de graves complications.

191 000 femmes concernées

Les implants Essure, proposés par le laboratoire Bayer dès 2001, étaient présentés comme une alternative à la ligature des trompes permettant une contraception définitive sans intervention chirurgicale.

Lire aussi : Bayer arrête la commercialisation des implants contraceptifs Essure sauf aux USA

Mais après ces implantations, de nombreuses patientes ont été victimes de symptômes invalidants comme des douleurs abdominales épouvantables, des allergies cutanées, des hémorragies, des céphalées, des douleurs musculaires intenses et d’autres troubles neurologiques. Pendant des années, aucun lien n’a été fait entre ces symptômes et Essure.

En France, 191 000 femmes auraient eu recours à ce dispositif. 

« Je fais des tendinites à répétition et j’ai des périodes de fatigue inexpliquées »

A 40 ans, Christelle, une habitante de Crécy-la-Chapelle (Seine-et-Marne) s’en est fait poser un, sur les conseils de sa gynécologue, en 2013.

« Très rapidement les symptômes invalidants sont apparus, douleurs intenses, maigreur extrême, perte de cheveux, problèmes de vision… et en 2017 on décide de me retirer la thyroïde, cause supposée de mes problèmes. Depuis, malgré un traitement à vie pour compenser la perte de la thyroïde, ma santé continue de se dégrader. »

Moi qui étais une adepte de la randonnée, j’ai du mal à marcher, je fais des tendinites à répétition et j’ai des périodes de fatigue intense inexpliquées…

Ablation totale du dispositif

C’est la lanceuse d’alerte Marielle Klein, elle-même victime d’Essure, qui a réussi en 2016 à interpeller les pouvoirs publics et à faire interdire ces implants en France en août 2017. Elle a créé l’association Resist (Réseau d’Entraide, Soutien et Informations sur la Stérilisation Tubaire) pour aider les victimes.

Les résultats publiés par le laboratoire Minapath confirment ce que toutes ces femmes savaient déjà : les implants Essure ne sont pas sûrs. Pourtant ce produit avait reçu une autorisation de mise sur le marché au niveau européen en 2001.

Depuis l’interdiction et au vu du nombre croissant de victimes déclarées, un protocole d’explantation a été établi par le ministère de la Santé afin que les chirurgiens soient en mesure de procéder à l’ablation totale du dispositif de contraception, seul moyen de faire cesser les effets secondaires.

Par ailleurs Resist a déposé une action de groupe en mars 2018 afin de démontrer la défectuosité du produit et le défaut d’information de la part de Bayer. Cette procédure, si elle aboutit, permettra à toutes les victimes d’agir en justice collectivement.

« Bayer a détruit la vie de beaucoup de femmes »

Christelle raconte comme elle a réussi à s’en sortir : « Par chance, mon mari a vu une émission à la télé sur ces implants et j’ai pris contact avec l’association qui m’a fourni toutes les informations disponibles et, surtout, m’a permis de rentrer en relation avec des adhérentes victimes d’Essure à côté de chez moi.

J’ai bon espoir d’être guérie, mais je continuerai l’association pour que mon témoignage puisse aider d’autres femmes. Bayer a détruit la vie de beaucoup de femmes.

Christelle s'est posé un implant Essure. Très affaiblie, elle n'attend qu'une chose, qu'il lui soit retiré.

Christelle s’est fait poser un implant Essure en 2013. Très affaiblie, elle n’attend qu’une chose aujourd’hui, qu’il lui soit retiré. (©La Marne)

Association Resist. Contact et informations via le site : www.resist-france.org, ou par mail à correspondance@resist-france.org

Pollution : des galettes d'hydrocarbures sur plusieurs plages d'Assérac à Saint-Michel-Chef-Chef

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Un arrêté municipal a été pris pour interdire l'accès à la plage de Pont-Mahé.

Un arrêté municipal a été pris pour interdire l’accès à la plage de Pont-Mahé. (©L’Echo de la Presqu’île)

Des galettes d’hydrocarbures se sont échouées sur la plage de Pont-Mahé à Assérac (Loire-Atlantique). D’autres ont aussi été repérées sur plusieurs plages de Piriac-sur-Mer, à Pornichet, La Turballe, Le Pouliguen, Saint-Michel-Chef-Chef et Saint-Brevin-les-Pins. Ce sont des promeneurs qui ont alerté les gendarmes ce mardi 18 février 2020.

A Pont-Mahé, la pollution s’étendrait sur un 1 km et jusqu’à 2 m du rivage. 

Lundi 17 février 2020, à La Turballe, le maire Jean-Pierre Branchereau a été alerté par des promeneurs.

Nous avons retrouvé trois galettes dont une de dix centimètres à Ker Elisabeth. Notre écogarde n’a rien constaté aujourd’hui.

Lire aussi : EN IMAGES. Tempête Dennis : quelques dégâts et joli spectacle dans la Presqu’île de Guérande

Des résidus d’épaves ?

Des prélèvements ont été effectués et seront analysés par le Cedre (Cebtre de documentation des recherches et d’expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux) pour déterminer la nature du produit pétrolier et déterminer son origine.

Les récentes tempêtes Ciara et Dennis pourraient avoir remué les fonds et fait ressortir des résidus d’épaves se trouvant au large de nos côtes.

Aucune pollution en mer détectée 

A ce stade, la Préfecture maritime n’a détecté aucune pollution en mer. Des vols sont prévus mercredi 19 février 2020 au-dessus de la zone pour rechercher d’éventuelles traces de pollution. 

Lire aussi : Une tortue blessée et très affaiblie découverte sur une plage de Sarzeau


Municipales : le président de l’union des sapeurs-pompiers du Calvados interpelle les candidats

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Le capitaine Patrick Blanchet, président de l’UDSP du Calvados.

Le capitaine Patrick Blanchet, président de l’UDSP du Calvados. (©Le Pays d’Auge)

À moins d’un mois des élections municipales, les pompiers ont aussi leur mot à dire. Dans une lettre ouverte, le capitaine Patrick Blanchet, président de l’union départementale des sapeurs-pompiers du Calvados, interpelle les candidats.

Il leur demande « de s’engager en faveur de l’engagement citoyen de sapeurs-pompiers volontaires et de l’écrire dans leur profession de foi ».

Les volontaires, « des piliers »

Pompier à Lisieux (Calvados), celui qui est aussi le président du Groupement des unions départementales des sapeurs-pompiers du Grand Ouest (GUDSO), explique :

« Avec 79 % des effectifs et deux tiers du temps d’intervention, les 196 600 sapeurs-pompiers volontaires aux côtés de leurs collègues professionnels sont les piliers de la distribution des secours (secours d’urgence et assistance aux personnes, lutte contre l’incendie, secours routier) et de la résilience de nos territoires face aux crises de toute nature (catastrophes naturelles, industrielles, pandémies, attaques terroristes…) ».

Des effectifs qui stagnent

« Pourtant, leurs effectifs stagnent alors que leur sollicitation opérationnelle, sans égale en Europe, s’accroît sans cesse sous le double effet de l’explosion du secours aux personnes et du réchauffement climatique » regrette Patrick Blanchet.

Dans ces conditions, il est « essentiel de renforcer la fidélisation et la reconnaissance des sapeurs-pompiers volontaires » : il appelle à « mieux prendre en compte les sacrifices consentis sur leur vie personnelle, familiale et professionnelle, ainsi que la dangerosité, la pénibilité de leurs missions et les risques pris au service de l’intérêt général ».

Tarifs préférentiels, système de garde…

Le capitaine souhaite que les candidats aux élections municipales se positionnent, via leur profession de foi, sur « leur plan d’action » en faveur des sapeurs-pompiers volontaires. Il cite quelques points à aborder, comme la convention de disponibilité formative et/ou opérationnelle des employés communaux, favoriser le recrutement à compétences égales d’un sapeur-pompier dans les collectivités, identifier « sans ambiguïté » l’engagement des sapeurs-pompiers volontaires en tant que critère d’accès prioritaire au logement social à proximité de la caserne d’affectation.

Lire aussi : À Montreuil-en-Auge, des officiers pompiers du Calvados déposent leurs casques

Il évoque aussi l’accord d’aides et de tarifs préférentiels aux sapeurs-pompiers volontaires (logement, crèches, restaurants scolaires, transports, équipements culturels et sportifs), et l’organisation d’un système de garde des enfants quand les parents sont en intervention.

Patrick Blanchet assure être à disposition des candidats et des élus « pour évoquer tous ces sujets ».

Marcheur professionnel, Martial Fesselier raconte ses Jeux Olympiques à des écoliers de La Ferté-Macé

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Martial Fesselier (à gauche) avec les élèves de CM1 et CM2 et leur enseignant Sylvain Houllier.

Martial Fesselier (à gauche) avec les élèves de CM1 et CM2 et leur enseignant Sylvain Houllier. (©Le Publicateur Libre)

Labellisée Génération 2024, en vue des Jeux olympiques en France cette année-là, l’école de La Ferté-Macé (Orne) a accueilli le 6 février 2020 Martial Fesselier, qui s’est présenté devant les 24 élèves de CM1 et CM2 de Sylvain Houllier.

Né le 9 octobre 1961 à Rennes, Martial Fesselier est un sportif français, spécialiste de la marche athlétique, qui a participé aux JO à quatre reprises : 1984 (Los Angeles), 1988 (Séoul), 1992 (Barcelone) et 1996 (Atlanta). « Je pratique la marche depuis mon plus jeune âge. A 3 ans, je faisais le tour de l’église. A 4-5 ans, je participais déjà à des courses. Celle que j’ai gagnée à 12 ans est d’ailleurs restée mon meilleur souvenir ».

JO à 23 ans

Le Breton a été plusieurs fois champion de France sur 5 à 50 km. Il a également participé à plusieurs courses internationales, coupe du monde et championnat d’Europe.

A 23 ans, je suis sélectionné aux 23e Olympiades de Los Angeles en 1984, avec 140 nations et 6 829 athlètes

Je me souviens que la cérémonie d’ouverture était grandiose. J’avais disputé les 20 km et je suis arrivé 20e de la course. J’ai ainsi cotoyé Carl Lewis qui a remporté ses 4 médailles d’or. Puis en 1988, j’étais aux 24e Olympiades de Séoul avec 159 nations et 8 465 athlètes. L’organisation était exceptionnelle. En revanche, en 1992, à Barcelone, les jeux semblaient mal organisés. Mais cela est resté un grand succès populaire. Enfin, en 1996, j’étais aux JO d’Atlanta qui ont réuni 197 nations et 10 318 athlètes. La publicité a dominé par de grandes marques et de nombreux financiers ».

Lire aussi : Deux nouveaux points Loto en centre-ville à La Ferté-Macé

Paris 2024

Le marcheur est revenu en détail sur sa dernière participation aux JO. « A 35 ans, je participais à Perpignan, aux sélections pour les Jeux Olympiques de 1996 où trois sportifs français étaient sélectionnés dans chaque discipline. Je devais faire moins de 3 h 52′ sur 50 km pour être qualifié sur un circuit de 2,5 km à faire 20 fois. Je suis arrivé 3e avec 3 h 51′ 52 », soit 8 secondes de moins qui représentent seulement 6 mètres ».

Il poursuit : « Je m’étais bien préparé avec beaucoup d’heures d’entraînement car plus on se prépare et plus on gagne de la confiance et il faut se dire je vais réussir. Les 15 derniers jours, je dors beaucoup et je fais même la sieste. Pour mes derniers Jeux Olympiques je suis arrivé 16».

Martial Fesselier est resté un pilier de l’équipe de France encore plusieurs années. En 1999, il devient dirigeant de l’organisation de la Coupe du Monde à Mézidon-Canon puis en 2005 des assises nationales de la marche. Sa carrière sportive terminée en 2008, il crée son agence événementielle des organisations sportives, « Exaequo » à Mondeville. Il passe dans les écoles afin de faire connaître le milieu sportif aux jeunes. Les Jeux Olympiques à Paris se déroulaient en 1900 et en 1924 et il annonce également qu’il fera partie des bénévoles pour l’organisation des 33e Olympiades en 2024 à Paris où sont attendus entre 16 000 et 20 000 sportifs.

Municipales 2020. Le maire, Rémi Chapdelaine est à nouveau candidat

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Rémi Chapdelaine, maire de Sougéal (Ille-et-Vilaine) confie avoir hésité avant de repartir  pour les élections municipales 2020, avec une équipe qu'il présentera prochainement.

Rémi Chapdelaine, maire de Sougéal (Ille-et-Vilaine) confie avoir hésité avant de repartir pour les élections municipales 2020, avec une équipe qu’il présentera prochainement. (©La Gazette de la Manche)

Il y a six ans, c’est en candidat papillon que Rémi Chapdelaine s’est présenté aux élections municipales et était été élu maire.

Après un long questionnement mais un mandat marqué par de nombreuses réalisations avec, entre autres, la revitalisation du centre bourg, le maire sortant a fait le choix de se présenter à la tête d’une liste renouvelée.

Trois conseillers sortants à ses côtés

Seuls trois conseillers sortants se représentent pour un nouveau mandat.

Le maire sortant interroge :

En dehors de ceux qui ne pouvaient plus se représenter, pour les autres, est-ce que la raison de ne pas repartir était la fatigue de s’investir ?

« Mais je les remercie tous de leur investissement, complète-t-il. L’équipe, dans une ambiance cordiale, m’a suivi en toutes circonstances. C’est un mandat que nous avons tous vécu avec satisfaction, même si, aujourd’hui, je suis obligé de repartir à zéro ».

Lire aussi : Seconde Guerre mondiale. Jean Chapdelaine se souvient de la mobilisation à Sougéal

« J’ai hésité à repartir »

Le maire s’est donc penché sur une longue réflexion, hésitant même un moment à repartir.

Ce tourbillon a failli me plonger dans un grand désarroi. »

Mais, passionné par la fonction de maire, Rémi Chapdelaine ajoute :

Je suis parti du principe qu’à part la salle initiée par l’ancienne municipalité, tout le reste a été géré dans l’urgence, comme la fermeture de la boulangerie, le manque de terrains en lotissement au bout de 18 mois, et la compétence à récupérer auprès de la communauté de communes. Nous nous sommes aperçus très vite qu’il fallait intervenir pour la revitalisation du centre bourg, à l’image de la Maison Guy, dont les travaux de démolition vont débuter d’ici à quelques jours. ».

Une liste rajeunie

Rémi Chapdelaine a alors repris son bâton de pèlerin pour constituer une nouvelle équipe, dont la moyenne d’âge est de 46 ans.

C’est donc avec une liste profondément renouvelée et rajeunie, qu’il va se présenter aux élections municipales.

Ces nouvelles personnes ont des attentes sur leur cadre de vie, leur environnement, les services, etc. Je compte là-dessus, avec leurs compétences diverses et multiples, pour donner un nouveau souffle à la municipalité. »

La Roche-sur-Yon : un petit bout d'Amérique en ville

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Séverine Estiot vient d'ouvrir son fast-food de hot-dogs américains.

Séverine Estiot vient d’ouvrir son fast-food de hot-dogs américains à La Roche-sur-Yon (Vendée). (©Journal du Pays yonnais)

Des chaises sixties jaunes, bleus et rouges, des tables inox recouvertes de sets de table en damier noir et blanc. On entre au Sunset diner comme dans un fast-food américain.

Au menu : pas de hamburger, mais 14 sortes de véritables hot-dogs, des frites maison, des cheesecakes et des muffins.

« J’aime les voyages. J’ai découvert en 2015 les États-Unis, d’abord la côte Est puis deux ans après, la côte Ouest. J’avais envie d’un restaurant qui se distingue de ce que l’on peut trouver ailleurs », souffle Séverine Estiot.

Serial entrepreneuse

À 40 ans tout rond, cette Yonnaise est installée dans la région depuis une quinzaine années. Pleine de ressources, elle a décidé d’ouvrir un fast-food original, après déjà trois métiers !

Ancienne judokate de haut niveau – elle a concouru plusieurs fois au championnat de France seniors -, Séverine a servi cinq ans sous les drapeaux, avant qu’une vilaine blessure au genou ne vienne briser net sa carrière.

Retour au sport, versant banc de touche.

Après cet épisode malheureux, l’ancienne brigadier Estiot ne perd pas son incorrigible optimisme. La voilà qui reprend une formation pour devenir encadrante sportive.

« Après ma blessure, je n’aurais évolué que sur des postes administratifs à l’Armée. Rester derrière un bureau, pour moi, c’était vraiment pas possible », explique la restauratrice.

Séverine donne d’abord des cours à l’Ufolep avant d’intégrer les rangs de la Ville. Elle intervient dans les écoles de La Roche-sur-Yon pour des cours de multisports, auprès des enfants des écoles. Et puis cinq ans plus tard… Changement de cap. « Quand j’ai fait le tour d’une activité, je passe à autre chose ! » lance-t-elle en rigolant.

Séverine Estiot est déjà à sa quatrième vie professionnelle : après trois métiers, la Yonnaise se lance dans la restauration.

Séverine Estiot est déjà à sa quatrième vie professionnelle : après trois métiers, la Yonnaise se lance dans la restauration. (©Journal du Pays yonnais)

Tout fait-maison

Séverine est rattrapée par la gastronomie. Baignée dans l’univers du foodtruck familial durant son enfance et digne héritière du talent de son père pâtissier, la voilà qui s’invite derrière les fourneaux.

« J’ai toujours aimé cuisiner. À la maison, quand j’invite des amis, ça a toujours été un peu comme un Dîner presque parfait… » glisse Séverine. D’ailleurs, dans son restaurant, fast food rime avec good food.

« Je travaille avec des produits de qualité et si possible locaux : les pommes de terre, par exemple, viennent du Verger. Je confectionne mes sauces caramélisées et tous mes desserts sont maison. En revanche, pour les petits pains et les saucisses de bœuf, je n’ai pas pu faire autrement que d’importer des États-Unis pour ne pas renoncer au goût typique de l’authentique hot-dog. Si un jour, un boucher-charcutier peut me fournir en saucisse sans peau, pourquoi pas ? »

Sa petite affaire a démarré fort, en décembre dernier. Séverine entend bien fidéliser sa clientèle et pense déjà à d’autres aventure. « Si le concept marche, pourquoi pas le dupliquer ? » Une battante, on vous dit.

Sunset diner, 6 place de la Résistance à La Roche-sur-Yon. Ouvert du mardi au samedi midi et soir. Page Facebook Sunsetdiner85

Lire aussi : La Roche-sur-Yon : le Grind café shop déménage et double sa capacité

Montpellier : deux amis partent faire un tour du monde culinaire

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Les deux amis partent pour le Canada le 1er mars

Les deux amis partent pour le Canada le 1er mars (©DR)

Le principe est simple : cuisiner un repas et être hébergé en retour. Les deux amis quitteront Montpellier le 1ermars, direction le Canada, pour la première étape de leur périple. Une aventure qui se présente comme un challenge sur plusieurs plans, à la fois personnel, mais aussi humain et sportif.

Des règles fixées à l’avance

Afin de corser un peu ce voyage, Franck Ferraris et Clément Gonnet se sont fixé trois règles avant leur départ :

  • Se déplacer à pied ou en stop
  • Dépenser 10€/jour maximum chacun pour manger
  • Cuisiner chez des personnes pouvant les héberger en retour

Un premier tour expérimental réussi

« Comme nous ne sommes pas de grands sportifs et que nous n’avions jamais randonné ni campé, nous avons fait un roadtrip expérimental en janvier. Nous sommes partis de Chambéry jusqu’à Nice, en passant par la Suisse et l’Italie », expliquent-ils. Une tentative réussie et « riche sur tous les plans », qui présage une belle continuation.

Une véritable envie de partager

Les motivations du départ prennent source dans l’envie des deux « toqués » de partir afin de briser la routine et de vivre la liberté ; mais pas seulement. Ils ont également désiré mélanger à cela leur passion commune de la cuisine, pour rencontrer les habitants du monde entier. « La cuisine est une langue universelle. Autant troquer notre savoir-faire contre un hébergement chez l’habitant », ajoutent-ils. Cette envie de partage, les deux amis comptent également l’appliquer avec leur public, sur leurs réseaux sociaux.

Le projet We Cook 2 Meet est à la recherche de sponsors afin de pouvoir s’auto financer et permettre à des entreprises (françaises) de « s’offrir une visibilité internationale par le biais de 2 jeunes toqués français, sportifs en devenir ». 

Pour suivre les deux toqués, rendez-vous sur : leur Instagram, leur page youtube ainsi que leur page Facebook

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