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« Je ne ferai pas ça longtemps », précise Vincent Violle, l'entraîneur de Gradignan

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Vincent Violle a entraîné l'UA Gujan-Mestras.

Vincent Violle a entraîné l’UA Gujan-Mestras pendant deux saisons. (©Ohvalie – Christophe Georgeval)

Lorsque Vincent Violle est contraint à mettre fin à sa carrière à l’automne 2013, il n’a que 35 ans. Lui qui souhaitait jouer encore deux saisons sous les couleurs du Stade Langonnais, il ne va bien sûr pas bien vivre cette fin de carrière prématurée : « Une petite mort », dira-t-il alors, en référence à la phrase culte de Fabien Pelous.

Il va dès lors donner un coup de main aux équipes de jeunes du club du Sud-Gironde avant de prendre l’entrainement de l’équipe fanion la saison suivante. Deux ans plus tard, il sera à la tête de l’UA Gujan-Mestras, avant de rejoindre le RC Gradignan cette saison.

Une carrière qui fait référence

Formé à Hagetmau, club qui fait référence dans ce domaine, Vincent Violle va ensuite filer à Pau puis au Stade Toulousain. Il passe une saison à Auch puis quitte le Sud-Ouest pour porter la bonne parole à Tours, club où il va rester sept saisons.

Il arrivera à Langon en 2008, équipe avec laquelle il jouera 84 matchs de Fédérale 1. Il va dans la foulée entraîner ce même club deux saisons en qualifiant chaque fois l’équipe pour les phases finales.

Il filera par la suite deux saisons à Gujan-Mestras, faisant monter le club d’Honneur en Fédérale 3, quatre années au total emplies de réussite. Quid de la cinquième ?

L’occasion fait le larron

« C’est ma blessure au genou qui a précipité ma reconversion. Il m’était impossible de poursuivre ma carrière alors j’ai donné un coup de main aux jeunes et ça m’a vite piqué. Je suis d’une famille de rugbymen entraîneurs alors il n’y a pas de hasard non plus. Maintenant, je n’ai aucun plan de carrière et je ne ferai pas ça longtemps. C’est chronophage et il est compliqué d’allier cela avec sa carrière professionnelle et sa vie de famille. Être entraîneur prend plus de temps qu’être joueur. Mais j’aime forcément cette pression et puis, ce n’est pas une situation que je subis. »

Pourquoi Gradignan…

« D’abord, j’ai la chance d’habiter à 300 mètres du stade. Ensuite, en quittant Gujan, j’avais envie de prendre un peu de risques, de me mettre en danger. Alors même si sur le contenu nous pouvons parfois passer à côté, comme face à Sainte-Foy ou à Castillon, sur le plan comptable nous restons malgré tout dans les clous.

Nous devons relever un gros défi dorénavant car nous n’avons pas renoncé. Notre effectif est de qualité ce même si nos deux principaux adversaires ont des acquis collectifs supérieurs aux nôtres et des identités fortes. »


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