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Manifestations des lycéens : des blocus à Bouaye et à Machecoul Saint-Même

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À Bouaye, les lycéens se sont trouvés bloqués, à 7 h 45, devant l'entrée de l'établissement. (Photo Boris Chauvet - Le Courrier du pays de Retz)

À Bouaye, les lycéens se sont trouvés bloqués, à 7 h 45, devant l’entrée de l’établissement. (© Boris Chauvet – Le Courrier du pays de Retz)

Au lendemain d’une journée de manifestations de lycéens émaillée d’incidents, en France, des lycéens ont pris le relais, en pays de Retz, vendredi 7 décembre 2018.

Des lycéens ont décidé de bloquer l’entrée de deux lycées, le lycée Louis-Armand, à Machecoul Saint-Même, et le lycée Alcide d’Orbigny, à Bouaye, où des élèves avaient déjà manifesté, la veille.

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Au lycée de Machecoul, des élèves ont bloqué l’entrée à l’aide de barrières de chantier trouvées dans une rue adjacente.

Selon nos confrères de Ouest France, une soixantaine de jeunes étaient regroupés devant l’établissement à 8 h pour bloquer l’entrée. Certains portaient des gilets jaunes.

Les forces de l’ordre étaient présentes avec une dizaine de gendarmes pour retirer les éléments bloquants. Le quotidien précise que quelques collégiens de l’établissement Raymond-Queneau étaient aussi sur place.

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Avec des élèves d’autres lycées

Les lycées ont fini par partir du lycée pour aller chercher des élèves dans les deux autres lycées de la ville, Saint-Joseph et Saint-Martin, établissements privés.

Les cours restaient assurés au lycée Louis-Armand, qui comprend aussi des élèves internes. Le proviseur a fait entrer les élèves au compte-goutte.

Avec barrières et poubelles

À Bouaye, le lycée compte 730 élèves. Ils se sont trouvés bloqués à l’entrée, à 7 h 45, esplanade de l’édit de Nantes.

Çà et là, de petits groupes sont arrivés avec des barrières Vauban récupérées derrière la salle de sport.

De l’autre côté, les poubelles des riverains ont également été subtilisées pour ériger le blocus.

La raison de leur colère ? La réforme du bac et Parcoursup, pour la plupart. Un élève commente :

Nos enseignants ne semblent pas à l’aise avec cette réforme et ne savent plus sur quoi cibler les apprentissages, donc tout est balayé au risque faute de temps de devoir bâcler.

En classe de seconde, Illona manifeste également pour son avenir :

Quel est notre avenir ? Quels seront les débouchés pour notre génération ?

Pour d’autres, ce mouvement fait écho au ras-le-bol général né du mouvement des gilets jaunes.

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« Nous sommes là pour défendre nos idées »

Un groupe de jeunes filles en retrait se veut rassurant :

Nous sommes là pour défendre nos idées, en aucun cas pour casser, ce serait contre productif.

Lasse, à quelques mètres de là, une enseignante constate le blocage :

Nous avons essayé d’échanger hier, le débat n’est pas toujours évident, il faut qu’ils apprennent à s’écouter.

Méline, en première S, s’est éloigné du lycée, avec un ami. Elle est dubitative :

Le mouvement est désordonné, il serait intéressant de créer de l’échange et des discussions, profiter de ce blocus pour alimenter le débat et échanger.

À Nantes aussi, plusieurs lycées étaient également bloqués, vendredi matin, Eugène-Livet, dans le centre-ville, et Jean-Perrin, à Rezé.

Tout comme dans d’autres lycées du département, comme à Châteaubriant.


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