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Installée au cœur de l’ancien couvent des Dominicaines, la Maison de service au public d’Étrépagny fait des envieux à Gisors qui réclame aussi une telle structure. (©L’Impartial)
Près de deux ans après la fusion des Communautés de communes de Gisors et d’Étrépagny, dans l’Eure, il n’est pas toujours facile pour l’administré d’y voir clair dans la répartition des services entre les deux territoires.
Ainsi, la ville d’Étrépagny dispose d’une Maison de service au public (MSAP) installée au cœur de l’ancien couvent des Dominicaines, qui est accessible à l’ensemble des administrés, qu’ils soient issus de l’ancienne com’com de Gisors ou de celle d’Étrépagny.
Un trajet pas toujours naturel
Reste que pour les administrés qui résident dans le bassin de vie de Gisors, le trajet en direction de ce service sterpinacien ne paraît pas toujours naturel.
D’où la demande exprimée l’autre soir en conseil communautaire de réaliser une seconde maison de service au public sur la commune de Gisors.
Trop proche
Si le bureau de la Com’com du Vexin Normand n’a pas répondu par un « non » ferme et définitif, sa présidente, Perrine Forzy a tout de même rappelé qu’aux yeux des pouvoirs publics, un tel projet n’était pas envisageable dans l’imméditat.
L’autorisation de construire un tel établissement ne peut pour l’heure être délivrée car elle se situerait dans un périmètre trop proche de celle déjà présente à Étrépagny.
Il est vrai que si c’était pour doubler tous les services, on se demande bien quel aurait été l’intérêt de fusionner les communautés de communes…
Bref, les administrés de Gisors et des villages environnants devront donc continuer à se déplacer chez leurs voisins sterpinaciens pour profiter des permanences assurées à Étrépagny par les divers organismes publics.
