Le XV de France bientôt engagé dans une nouvelle compétition ? (© AFP/Archives/CHRISTOPHE SIMON)
A moins d’un an de la Coupe du monde au Japon, l’instauration d’une nouvelle compétition fait actuellement débat. La Ligue des Nations constituerait-elle le nouveau poumon du rugby mondial ?
Promotion et relégation
Le ballon rond l’a instaurée en Europe pour la première fois cette année. Du côté ovale, il s’agirait de créer une compétition avec 36 équipes, réparties en trois niveaux. Un système de montée et de descente serait instauré. La composition de ces divisions est encore à débattre. Mais plusieurs possibilités sont d’ores et déjà évoquées.
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Première ébauche : dans chaque division, les douze équipes pourraient être réparties en trois ou quatre poules. Les sélections s’affronteraient en juillet, en lieu et place des tournées de juin. Deuxième possibilité : qualifier directement les deux premiers du Tournoi des Six Nations et du Four Nations, et organiser des rencontres de classement pour les autres pays.
Le niveau et les obstacles
Dans le journal l’Equipe, Agustin Pichot, vice-président de World Rugby et défenseur du projet, a insisté : « peu importe la façon de constituer les groupes de départ. Ce qui compte, c’est la montée-descente ». Il prend l’exemple de l’Italie et de ses Pumas. « Si elles ne sont pas capables de se maintenir, elles devront descendre. »
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Pour l’ancien international argentin, il n’y a pas de secret : « si les nations comme la Roumanie, la Géorgie, l’Uruguay, le Brésil, les Tonga jouent toujours entre elles, elles ne pourront jamais inquiéter l’Angleterre lors d’une grande compétition ». Il ne passe pas par quatre chemins. « Il y aura toujours cinquante points d’écart… »
Le Nord ne veut pas du système de relégation
Les obstacles sont nombreux. Et parfois clairement identifiés par Agustin Pichot. « Le problème, c’est que certains veulent continuer à fonctionner en vase clos. Le Nord ne veut pas du système de relégation. » Le projet a été discuté lors d’un premier rendez-vous à Sydney qui s’est tenu en septembre. Un deuxième aura lieu en janvier. A un an et demi de la fin de son mandat, l’Argentin n’hésitera pas à relancer les discussions.