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Fusion Case et CCEMS : Bernard Leroy et Catherine Meulien se disent oui lors des vœux 2019

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Catherine Meulien et Bernard Leroy lors des vœux de la Case, mardi soir. ©La Dépêche de Louviers - PC

Catherine Meulien et Bernard Leroy lors des vœux de la Case, mardi soir. ©La Dépêche de Louviers – PC

Pour peu, on aurait pu croire que c’était la cérémonie officielle du mariage. Lors des vœux 2019 de la communauté d’agglomération Seine-Eure (Case), le président Bernard Leroy (UDI) accueillait son homologue de la communauté de communes Eure ? Madrie ? Seine (CCEMS), Catherine Meulien (DVG).

Les deux intercommunalités (Louviers et Gaillon) doivent en effet fusionner avant l’été. Confiant, Bernard Leroy, par ailleurs maire du Vaudreuil, a lancé.

2019 sera l’année de notre mariage. Après de multiples péripéties administratives et judiciaires sur lesquels nous ne reviendrons pas, M. le préfet va publier les bans ! »

Les péripéties auxquels il fait référence concernent le refus de la commune de Saint-Aubin-sur-Gaillon d’intégrer ce nouvel EPCI (Établissement public de coopération intercommunale), préférant rejoindre Seine ? Normandie-Agglomération (Vernon). Après deux années et demie de querelles judiciaires, les deux élus estiment que la fusion de bloc à bloc se fera bel et bien.

À LIRE AUSSI : Fusion de Seine-Eure et Eure-Madrie-Seine. « On est en train de faire l’histoire » estime Bernard Leroy

Le nouvel ensemble rassemblera donc 60 communes comptant près de 105 000 habitants.

Pourquoi un tel rapprochement ? Explications du président de la Case.

Si on ne veut pas être marginal, il faut avoir une certaine taille par rapport à la Normandie réunifiée. Avec la CCEMS, la Case a les mêmes caractéristiques urbaines et rurales, la Seine et l’Eure en partage, et des finances saines. »

Leur ambition est de se positionner comme un « moteur économique et touristique puissant sur l’axe Seine. »

La commune de Saint-Aubin-sur-Gaillon enchaînée ?

De son côté, Catherine Meulien fait preuve du même enthousiasme et d’autant de confiance que son collègue de Seine-Eure. « Plus rien n’empêchera la fusion. »

Et Saint-Aubin-sur-Gaillon dans tout ça ?

Ils ont déposé un recours mais ça ne changera rien. D’autant que maintenant ça se passe bien avec Nicole Drouillet [N.D.L.R. : la maire]. Dans tous les cas, le conseil d’État a indiqué qu’il était contre le fait que Saint-Aubin rejoigne SNA. Et je rappelle qu’en 2016, la commune avait voté en faveur de cette fusion, avant de changer d’avis. »

La raison qui pousse Bernard Leroy et Catherine Meulien à conserver Saint-Aubin-sur-Gaillon contre sa volonté est expliquée par cette dernière.

Notre communauté de communes s’est créée sur le développement économique et nous avons investi plus de 10 millions d’euros pour faire venir des entreprises dans le parc d’activité de la commune. On ne peut pas se permettre de la laisser partir. On perdrait 1,2 million d’euros de recettes de fonctionnement par an, c’est ce que nous rapportent les taxes aujourd’hui. C’est un tiers de notre autofinancement ! »

Le chemin semble donc tracé. La prochaine étape se fera au cours des trois prochains mois puisque chacune des 60 communes des deux EPCI doit voter en conseil municipal en faveur de cette fusion. Et ce sera la majorité qui l’emportera, pas besoin dans ce cas de l’unanimité.

À noter que depuis le 1er janvier 2019, trois communes ont intégré la Case : La Saussaye, Mandeville et La Harengère.


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