
Léger et maniable, le Swan Little est aussi équipé d’un compteur indiquant la vitesse à laquelle on roule et autres informations que le détenteur du vélo sélectionne. (©Amandine Vachez/Lille Actu)
Pour vous, j’ai tenté l’expérience du vélo électrique. Imaginés, fabriqués et réparés dans un local de Wambrechies, près de Lille (Nord), les vélos O2Feel sont de vrais produits du Nord ! Pendant un peu plus de deux semaines (18 jours !), j’ai testé pour vous le prototype du vélo « Swan Little », la première fois que j’essayais un vélo électrique. Retour sur quelques étapes phares de mon périple, pendant lequel j’ai parcouru 74 km sans besoin de recharger la batterie !
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Jour 1, la découverte. Les premiers éléments qui me frappent en montant sur le vélo, ce sont : sa légèreté et sa maniabilité. Mais en prenant la première accélération (en mode « éco », donc assistance minimale), c’est la vitesse à laquelle part le vélo qui me surprend. Très loin de la sensation du V-Lille – les vélos partagés de la MEL, que j’ai l’habitude d’utiliser. Partie à la conquête des pistes cyclables avec mon vélo, en testant les modes différents : « éco », « normal » et « high » pour les montées, je savoure de pédaler tout en pouvant limiter mon effort. En rentrant le premier soir, j’ai fait 11 km, avec une moyenne de 15,8 km/h, et je regarde cette nouvelle bécane avec admiration.
Jour 2, on prend le pli. Le vent est de la partie, le matin du 2e jour, ainsi que le froid d’hiver. Pas de problème, je suis équipée ! Traversant un pont le matin sur la route du travail, j’apprécie la légèreté du vélo, face à un vent de plein fouet. Les amortisseurs du vélo me permettent d’aborder les pavés du Vieux-Lille avec plus de sérénité que d’habitude, et le fait qu’il soit petit me permet également de me frayer un passage facilement. Le soir, je rentre par un chemin sur les bords de la Deûle. Pas de doute, le Swan Little est tout terrain. Un régal !
Jour 4, l’antivol. C’est lors d’un rendez-vous dans une boutique du Vieux-Lille que je décide de prendre le vélo et le laisser à l’extérieur pour la première fois. L’occasion d’utiliser l’antivol dernière génération directement installé sur le vélo. Un tour de clé et il est enclenché ; un tour de clé et il est déverrouillé. Un confort quand on va à l’extérieur, même si ne pas l’accrocher à un poteau ou quelque chose paraît étrange au début.

Le Black Swan bleu est un vélo tout terrain. Facilement maniable, il est idéal de le prendre pour sillonner les bords de la Deûle… (©Amandine Vachez/Lille Actu)
Jour 5, trajet chargé. Après avoir fait quelques courses, je rentre à vélo. Avec la lumière qui éclaire bien la route devant moi la nuit tombée, je me sens plutôt en sécurité. Transportant de gros sacs, je teste la maniabilité du vélo. Quelques frayeurs dans les virages, mais un trajet sans encombre pour lequel (dans une montée surtout !), j’apprécie le confort de l’assistance.
Jour 14, l’épreuve. Un matin, j’ai rendez-vous dans le centre-ville de Tourcoing (pour rencontrer Elsa et Vivien, du Chamalo). Motivée, je décide d’y aller à vélo. Avec 25 minutes aller et 25 minutes retour, ça fait une trotte, mais c’est agréable ! En réglant l’assistance au fil des efforts, le trajet reste assez confortable. Un avantage pour une amatrice de vélo comme moi : même avec l’assistance, vous sentez un effort dans les jambes, et vous vous réchauffez en pédalant. Certains disent que choisir le vélo électrique réduit à néant les efforts et le fait de transpirer. Avec le Swan Little d’O2Feel, vous pouvez faire ce choix, avec le mode « high », mais aussi garder les sensations, avec les autres modes.
Jour 18, la séparation. Après 18 jours à me balader à vélo O2Feel, j’ai dû rapporter le vélo à l’agence de Wambrechies. Difficile séparation, car je m’étais habituée au confort de cette petite machine bien pensée. Une belle expérience qui, si elle ne m’a pas convaincue personnellement de l’utilité de l’assistance électrique (j’aime le vélo traditionnel !) m’a fait réaliser que cela pouvait être une solution pour ceux qui souhaitent choisir le transport doux et éviter l’effort permanent.
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