Quantcast
Channel: actu.fr - Toute l'information nationale, régionale et locale.
Viewing all articles
Browse latest Browse all 20494

Basket. Pour se sauver en Pro B, Caen devra gagner 50 % de ses matchs en phase retour

$
0
0
Fabrice Courcier est formel : il faudra gagner au moins un match sur deux en phase retour pour se maintenir en Pro B.

Fabrice Courcier est formel : il faudra gagner au moins un match sur deux en phase retour pour se maintenir en Pro B. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

« On est dans l’obligation de gagner au moins huit ou neuf matchs sur la phase retour. » Fabrice Courcier a fait ses calculs. Pour se sauver en Pro B, le Caen Basket Calvados va devoir remporter a minima 50 % des matchs qu’il disputera en deuxième partie de saison. Il lui faudra surtout laisser une équipe derrière lui, en plus de Chartres actuellement dernier. Pas facile, aujourd’hui, de savoir qui de Quimper, Aix-Maurienne ou Poitiers, voire les trois équipes situées une longueurs au-dessus de ce trio, pourra prendre la place du CBC dans la zone rouge. Le milieu de tableau est extrêmement dense de Nantes, huitième avec huit victoires et huit défaites, à Évreux, treizième avec sept victoires et dix défaites. Même Poitiers, premier non-relégable, reste finalement très près des playoffs avec ses six victoires.

LIRE AUSSI : Basket. Battu par Orléans, Caen est tombé sur plus fort

Le socle ? « Des battants, de la cohésion et de la générosité »

Caen et Chartres sont donc les deux formations décrochées, avec respectivement quatre et trois victoires en 17 journées. Chartres, qui reste sur dix défaites consécutives, aura bien du mal à remonter la pente même si les écarts sont souvent beaucoup plus restreints qu’on pourrait le penser. Caen a gagné deux de ses six derniers matchs et affiché de réels progrès suite à son changement d’entraîneur. Les promesses vont-elles se concrétiser sur le plan comptable ? C’est tout l’enjeu exprimé par Fabrice Courcier.

Il y a des choses positives à aller chercher sur nos dernières prestations, maintenant il ne faut pas psychoter. Il faut créer cette dynamique, et elle part de l’intérieur du groupe. Le socle qui va nous fait avancer, c’est un état d’esprit de guerriers, de la cohésion et de la générosité dans l’effort. 

Caen va devoir batailler pour s'en sortir.

Caen va devoir batailler pour s’en sortir. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Un état des lieux après Paris

Même si la réception encourageante d’Orléans a marqué la fin de la phase aller, la vraie césure se produira pendant les trois semaines de trêve consécutives au déplacement à Paris, ce vendredi 8 février 2019. 

On fera un vrai travail de fond sur le match de Paris. On va y aller le couteau entre les dents. Il y aura ensuite un état des lieux. On va voir comment on peut construire notre basket de demain. La trêve d’après-Paris va être cruciale dans les décisions à prendre. On n’a pas le droit de se tromper, mais il va peut-être falloir remodeler. 

Préservés jusqu’à présent, puisque seul Brad Waldow a été coupé en début de saison, certains joueurs décevants peuvent-ils se retrouver sur la sellette ? 

On a besoin de prendre un peu de recul. Il faut pouvoir s’aérer et analyser. Sur notre échiquier, on a du mal à avoir un équilibre pour le moment. Est-ce qu’avec un meneur de jeu, les autres joueurs ne pourraient pas être meilleurs ? 

Le meneur en question est attendu durant les trois semaines de pause. Le profil idéal est celui d’un Français, qui permettrait aux quatre étrangers (les deux Américains Tolbert et Brooks ainsi que les deux Bosman/Cotonou Marinov et Norelia) de jouer. Si ce futur nouveau joueur n’était pas de nationalité française, l’un des quatre étrangers se retrouverait sur la touche… ou potentiellement non-conservé.

Marc-Eddy Norelia fait partie des joueurs qui devront élever leur niveau de jeu en phase retour.

Marc-Eddy Norelia fait partie des joueurs qui devront élever leur niveau de jeu en phase retour. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Mars sera déjà déterminant

Avec six matchs à jouer, le mois de mars s’annonce d’ores et déjà déterminant. « On aura une phase hyper-importante », admet Fabrice Courcier. Caen reprendra face à Nancy, le deuxième du classement (« c’est bien de les jouer chez eux sur un match de reprise »), puis recevra Évreux, treizième, et Blois, neuvième. Suivront ensuite un déplacement crucial à Poitiers, la réception du dixième Lille et un dernier voyage à Aix-Maurienne. Sur le papier, seul Nancy paraît intouchable. 

Il faudra donc, à tout prix, commencer en mars le tableau de route à suivre pour se sauver. Fabrice Courcier est catégorique, le maintien passera par 50 % de victoires en phase retour. La saison dernière, Le Havre était descendu avec dix victoires. Les années d’avant, onze (Souffelweyersheim en 2016), douze (Aix-Maurienne en 2015) et treize victoires (Saint-Quentin et Boulogne-sur-Mer) n’avaient pas suffi à se sauver. C’est dire s’il est dur de se maintenir en Pro B, et s’il urge pour le CBC de prendre des points !


Viewing all articles
Browse latest Browse all 20494