
Des centaines de manifestants étaient dans les rues de Toulouse, samedi 10 novembre 2018, pour protester contre les violences homophobes. (©Twitter / Act Up Sud-Ouest)
Ils étaient environ 500 à défiler dans les rues de Toulouse, samedi 10 novembre 2018. Répondant à l’appel de l’association Act Up Sud-Ouest, ils sont venus manifester contre les violences homophobes, quelques jours après l’agression d’une jeune lesbienne, la nuit d’Halloween, près de la gare, dans la Ville rose.
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« Die-in » en travers de la route
Partis du métro Jean-Jaurès, à 17 heures, les manifestants ont marché jusque dans le quartier François-Verdier pour organiser « un die-in« . Allongés sur le sol, pancartes en l’air, ils ont fermement défendu la cause « LGBTQIAP+ (Lesbiennes, Gays, BiEs, Trans, Queers, Intersexes, Agenres, AsexuelLES, PansexuelLEs et toutes autres personnes non hétérosexuelles et/ou non cisgenres) ».
Plus de 500 personnes mobiliséEs ce soir à Toulouse ! Contre les LGBTIphobies organisons la riposte ! pic.twitter.com/gyo42gxUPz
— Act Up Sud-Ouest (@actupsudouest) November 10, 2018
— Act Up Sud-Ouest (@actupsudouest) November 10, 2018
« Pas un jour sans agressions physiques »
Pour Act Up, « pas un jour ne se passe sans de nouvelles agressions physiques envers notre communauté », engendrant des « conséquences réelles et dramatiques : isolement, dépressions, mal-être, prévalence élevée au suicide ».
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Quelques jours après la violente agression d’une jeune femme dans les rues de Toulouse, le maire de la ville, Jean-Luc Moudenc, avait « dénoncé la recrudescence délétère » d’une « vague homophobe » :
Alors que la France fait face à une vague homophobe, #Toulouse, hélas, n'est pas épargnée avec +15% du nombre de violences en 2018. Je dénonce cette recrudescence délétère et j’attends des pouvoirs publics une réaction ferme et rapide. Non, l'#homophobie n'est pas une opinion !
— Jean-Luc Moudenc (@jlmoudenc) November 6, 2018
Nicolas Drusian