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Il contacte son ex-compagne près de 700 fois en 1 an à Villers-Bocage

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Devant les enquêteurs, l’intéressé avait justifié l’envoi de ces nombreux SMS, évoquant « l’éducation des enfants ».

Devant les enquêteurs, l’intéressé avait justifié l’envoi de ces nombreux SMS, évoquant « l’éducation des enfants ». (©La Voix Le Bocage)

Un artisan de 31 ans était convoqué, lundi, à la barre du tribunal correctionnel de Caen (Calvados), poursuivi pour appels téléphoniques malveillants. Le parquet lui reproche d’avoir harcelé son ex-compagne en la contactant à 661 reprises, entre 2017 et 2018, à Villers-Bocage.

Bouffonne », « conne », morue

L’exploitation du téléphone portable de la victime présumée avait permis de découvrir une centaine de messages insultants et injurieux. Séparé de son ex-compagne depuis trois ans, le prévenu n’aurait pas supporté que cette dernière refuse constamment de lui parler, et surtout de discuter avec lui de leurs deux filles âgées de six et huit ans. L’intéressé, qui a reconnu une grande partie des faits qui lui sont reprochés a déclaré : 

Elle ne veut pas me voir ou entendre le son de ma voix. On ne discute que par messages. Quand ma fille a une otite, elle ne veut même pas me dire combien de gouttes je dois lui verser dans l’oreille

Devant les enquêteurs, l’intéressé avait justifié l’envoi de ces nombreux SMS, évoquant « l’éducation des enfants ». Et puis, « par colère », il aurait dérapé, avec des propos parfois désagréables et insultants. En matière de grossièreté, « il est sans doute au-dessus de la moyenne », a soupiré son avocat, alors que son client venait de faire preuve d’une certaine familiarité devant la présidente du tribunal.

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« Ma cliente veut que les choses cessent, qu’elles s’arrêtent », a tonné l’avocate de la victime présumée, qui a n’a demandé qu’un euro de dommages et intérêts en réparation de son préjudice.

Exhortant le tribunal à sortir sa calculette et à :

faire un peu de mathématiques

l’avocat du père de famille a quant à lui minimisé l’impact des appels : « Ça ne fait que 1,7 message par jour », a relevé le conseil, avant de plaider la relaxe de son client.

Dans ses réquisitions, le procureur avait demandé quelques minutes plus tôt 500 € d’amende à l’encontre du père de famille, dont le casier judiciaire affiche deux mentions. Poursuivi pour des faits identiques en juillet 2017, l’homme avait alors écopé de huit mois de prison avec sursis. La présidente du tribunal a mis sa décision en délibéré. Le jugement sera rendu le 27 mars.

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