De gauche à droite : Philippe, Etiennette et Martine.
Les collectes de sang ont lieu désormais en après-midi, toujours à la salle de la résidence Jeanne-Lacroix. Le mardi 19 février avait lieu la première des six collectes programmées cette année.
En soirée, le bilan n’était pas bon, faisant état de vingt-huit donneurs présentés. Une participation aussi faible est inédite car au plus bas, cela tournait autour de la quarantaine de donneurs. On peut tenter de trouver une explication dans le fait que l’on se trouve en pleine période des congés scolaires mais surtout que l’époque est propice aux virus et aux rhumes.
« Il suffit de ne pas regarder l’aiguille »
Martine Bourgault, du Sap-en-Auge ainsi qu’Etiennette et Philippe Marie, du Bosc-Renoult, sont attablés en train de terminer la collation offerte par les bénévoles de l’association des donneurs de sang. Tous trois sont des donneurs réguliers, bien que Philippe ne se soit décidé à franchir le pas qu’à l’heure de la retraite venue, en 2017. Sa phobie de l’aiguille a été son principal frein. Un frein qui a été levé grâce à sa doctoresse. « Je fais de la tension et j’ai du cholestérol. Elle m’a conseillé de donner mon sang ou tout du moins, elle m’a dit d’essayer, que cela améliorerait mes analyses. J’ai suivi son conseil. Je ne sais pas si c’est dans la tête que cela se passe, mais depuis je me sens bien mieux et mes analyses de sang sont meilleures ! ». Alors Philippe se rend désormais régulièrement à la journée de collecte avec son épouse Etiennette. Sa peur de l’aiguille, il l’a surmontée tout simplement « en ne regardant pas ».
Étiennette est donneuse depuis 42 ans. « Il y a eu des périodes où je n’ai pas donné. C’est fonction de comment on se sent » précise-t-elle. Mais faire ce geste est pour elle « un besoin, celui de donner pour les autres ». Martine a franchi le pas il y a 36 ans. « C’est par le biais de mon mari, Michel, que j’ai commencé. C’est lui qui m’a incité à le faire ».
Mardi 16 avril : prochaine collecte
Michel Bourgault s’est résolu à arrêter le don du sang atteint par la limite d’âge (70 ans révolus) après avoir fait ce geste, pendant plus de cinquante ans. « J’appréhendais au début. Cela s’était finalement très bien passé. Je venais régulièrement donner mon sang, même quand je travaillais ». D’ailleurs ajoute Martine « tout le monde devrait le faire ».
Tous les trois ont émis le regret que la collecte se fasse désormais l’après-midi estimant que « cela coupe la journée ».
La prochaine collecte de sang est fixée au mardi 16 avril, de 15 h à 19 h.