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Durant deux semaines à Pouancé, ils sont devenus famille de vacances pour redonner le sourire à Noah

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Frédéric et Claire, 68 et 66 ans, ont accueilli un petit garçon pour la première fois à Pouancé (Maine-et-Loire), en août 2019.

Frédéric et Claire, 68 et 66 ans, ont accueilli un petit garçon pour la première fois à Pouancé (Maine-et-Loire), en août 2019. (©Haut Anjou)

Claire et Frédéric Roland, couple de retraités installé à Pouancé, commune déléguée d’Ombrée-d’Anjou (Maine-et-Loire) se sont lancés dans une nouvelle expérience l’été 2019. Pendant deux semaines, ils ont accueilli chez eux Noah, un petit garçon de 8 ans.

Ils ne le connaissaient pas et l’ont pourtant traité comme si c’était leur petit-fils.

Donner le sourire

Cet accueil s’est fait en lien avec le Secours catholique qui permet à des habitants de devenir une famille de vacances le temps de quelques jours. Une action qui vise donner des vacances aux enfants qui n’en ont pas vraiment.

Lire aussi : Grâce au Secours catholique de Château-Gontier, Maryvonne a rebondi

« On a entendu parler de ce projet par l’intermédiaire de la paroisse de Pouancé », raconte Claire Roland, 66 ans.

En juin 2019, on a vu un flyer qui parlait d’accueillir des enfants pendant les vacances. On a demandé si c’était toujours possible et les choses sont ensuite allées très vite. »

En août 2019, le couple recevait donc la visite de Noah qui vit dans une famille nombreuse en Vendée. Mais cette solidarité ne se fait pas à l’aveugle.

Cette vidéo met en valeur l'engagement des bénévoles qui se mobilisent en cette période de vacances. Merci à tous et en particulier à ceux qui le font en ce moment sur notre délégation 49.

Publiée par Secours Catholique Maine et Loire sur Mercredi 24 juillet 2019

Une personne de la paroisse que nous connaissions en a parlé à une référente du Secours catholique d’Angers. On nous a contactés et on a rencontré des personnes qui avaient déjà accueilli des enfants, et aussi une maman qui avait laissé son fils partir en vacances dans une autre famille. »

Il reviendra cet été

Quand on leur demande ce qui les a poussés à devenir famille d’accueil le temps des vacances, Frédéric et Claire répondent naturellement que « c’est une manière de se rendre utile et d’apporter un peu de bonheur à ces enfants qui ne sont pas responsables de la situation de leurs parents. »

Frédéric ajoute : « Et puis ça nous fait plaisir à nous aussi, c’est comme si c’était un enfant de la famille. » D’autant plus que cet été-là le couple n’avait pas la joie de recevoir ses petits-enfants.

Lire aussi : Un livre de souvenirs réalisés par des écoliers de Pouancé à partir de la mémoire des anciens

Le couple garde également en tête que « nos enfants sont toujours partis en vacances, donc si on peut donner le sourire à d’autres enfants qui ont un peu moins de chance, on le fait. »

Ces deux semaines passées en août 2019 aux côtés de Noah les ont convaincus.

« On a mené une vie simple avec lui. Il ne demandait pas grand-chose, il a joué dans le jardin, il a fait du vélo… » Et le petit garçon devrait même revenir cet été 2020 !

Pratique - Pour partager ses vacances avec un enfant de 6 à 10 ans, contacter le Secours catholique au 02 41 88 85 65 ou par mail à maineetloire@secours-catholique.org.


Trévou-Tréguignec. Municipales : Pierre Adam présente son équipe

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Les membres de la liste menée par Pierre Adam, maire sortant de Trévou-Tréguignec.

Les membres de la liste menée par Pierre Adam, maire sortant de Trévou-Tréguignec. (©Jean-Luc Gourdin, Le Trégor)

Pierre Adam, maire de Trévou-Tréguignec, brigue un second mandat. Il a présenté les membres de sa liste, pour moitié renouvelée : 

« C’est une satisfaction de repartir avec six conseillers sortants qui vont partager leur expérience avec les nouveaux, et suivre la même feuille de route, avec les mêmes objectifs : dynamiser la commune, attirer des jeunes et moins jeunes à s’installer, améliorer la qualité de vie, apporter des compétences supplémentaires, tout en gardant un œil attentif sur la bonne santé des finances communales »

Lire aussi : Municipales. Pierre Adam brigue un second mandat à Trévou-Tréguignec

Les noms 

Les sortants : Pierre Adam, 53 ans, agriculteur ; Jean Bodson, 55 ans, commerçant ; Yves Le Flanchec, 62 ans, retraité ; Aline Simon, 42 ans, responsable enfance jeunesse et sport ; Philipe Steunou, 54 ans, cadre bancaire ; Anita Tracana, 58 ans, employée restauration ; Janine Troadec, 62 ans, enseignante retraitée.

Les nouveaux : Florence Allès, 53 ans, employée commerce ; Josée David, 56 ans, enseignante ; Dominique Derrien, 63 ans, retraité ingénierie automobile ; Jean-Claude Laillon, 64 ans, ingénieur informatique retraité ; Gwenaëlle Le Goff, 48 ans, responsable approvisionnement ; Xavier Mercier, 63 ans, artisan fenêtrier retraité ; Fabian Rouzaut, 51 ans, ingénieur Orange ; Julie Sauvée, 35 ans, psychologue. Solenn Quelen-Michel, 36 ans, responsable d’une agence intérim, figurera également sur la liste comme suppléante.

Le programme sera très prochainement présenté.

Municipales 2020. Jean-Robert Bondier conduira une liste pour les municipales.

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Jean-Robert Bondier.

Jean-Robert Bondier. (©Voix du Jura/Monique Henriet)

Originaire de Villards d’Héria où il a toujours vécu, Jean-Robert Bondier s’est déjà impliqué dans plusieurs domaines.

21 ans chez les sapeurs-pompiers, 13 ans dans l’administration et la présidence des jeunes sapeurs pompiers, 17 ans dans l’administration et la présidence de la Protection civile du Jura et 5 ans pour le téléthon.

Développement et dynamisation de la commune

Depuis toujours, il fait également partie des Amis du lac d’Antre. À l’aube de ce nouveau mandat, il souhaite profiter de sa disponibilité pour s’impliquer dans le développement et la dynamisation de sa commune.

Élu depuis 2008 au conseil municipal et à la communauté de communes, il se présente pour les prochaines élections municipales « avec une équipe représentative de ce que nous voulons insuffler sous le nom : Villards d’Héria, au milieu coule une rivière ».

Avec cette candidature, il souhaite porter une forme de rupture dans la façon d’administrer la commune.

Un trait d’union entre le Grand et le Petit Villard

C’est donc accompagné d’une équipe (où il reste trois places à pourvoir), qui a la passion de son village qu’il s’engage avec des colistiers dont certains ont déjà eu une expérience d’élu.

« L’intérêt commun est notre ligne de conduite ». Les lignes de force du programme de M. Bondier portent tout d’abord sur la rivière qui est un trait d’union entre le Grand Villard et le Petit Villard, et qui est le berceau de l’histoire de la commune.

Affouage, sécurité routière, stationnement, patrimoine

Concrètement, Jean-Robert Bondier envisage : un retour immédiat de l’affouage, la poursuite de l’action en faveur de la sécurité routière dans le village, la recherche de solutions de stationnement, la conservation du patrimoine (lavoirs, chapelle, barrage du lac d’Antre et bien sûr les fouilles gallo-romaines).

« Ensuite, il faudra positionner Villards d’Héria dans la nouvelle communauté de communes et au Parc Naturel Régional du Haut-Jura ; sachant qu’il y aura de gros dossiers à mener au niveau de l’eau, de l’assainissement… ».

Lire aussi : Le site gallo-romain de Villards d’Héria vers un avenir meilleur.

Municipales 2020 à Montreuil-sous-Pérouse : Louis Ménager dévoile sa liste

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Louis Ménager et ses quatorze colistiers de Montreuil-sous-Pérouse

Louis Ménager et ses quatorze colistiers de Montreuil-sous-Pérouse (©Le Journal de Vitré)

Louis Ménager, maire de Montreuil-sous-Pérouse depuis 1989, briguera un sixième mandat en mars.

Il présente sa liste Montreuil @venir.

Lire aussi : Municipales 2020 : à Montreuil-sous-Pérouse, Louis Ménager en route vers un sixième mandat

Le projet

Pour l’équipe, Montreuil @venir est une liste « qui est le reflet de notre territoire. Cette équipe engagée et tournée vers l’@venir présente un fort enracinement local. L’avenir de Montreuil pour les six années à venir c’est prioritairement la création d’un atelier technique, l’aménagement du cœur de bourg et la modernisation des voies communales. L’ensemble des réflexions du mandat aura comme vecteur commun le partage, la sécurité, le cadre de vie et un engagement citoyen. »

La liste dans l’ordre officiel

  • Louis Ménager. 71 ans, retraité de l’agriculture.
  • Patricia Templon. 48 ans, responsable des événements.
  • Marcel Messé. 70 ans, retraité de l’agriculture.
  • Emilie Collerais. 34 ans, agricultrice.
  • Franck Orrière. 42 ans, adjoint responsable entrepôt.
  • Patricia Le Goff. 53 ans, chef de mission en expertise comptable.
  • Jean-Michel Mazure. 44 ans, commercial.
  • Martine Beucher. 61 ans, retraitée de l’industrie.
  • Olivier Bracke. 51 ans, cadre commercial.
  • Fabienne Halet. 48 ans, enseignante.
  • Anthony Pilet. 36 ans, mécanicien automobile.
  • Annick Lion. 52 ans, formaliste notarial.
  • Etienne Lerétrif. 29 ans, agriculteur.
  • Sylvie Veillard. 53 ans, assistante commerciale.
  • Stéphane Blot. 45 ans , cadre commercial.

A noter que Louis Ménager et Patricia Templon représenteront la commune à Vitré communauté.

Rugby. Leader de sa poule en Fédérale 2, le Stade Langonnais est attendu à Salles

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Dimanche 16 février 2020, le Stade Langonnais se déplace chez son voisin, l'US Salles. Un choc en Fédérale 2.

Dimanche 16 février 2020, le Stade Langonnais se déplace chez son voisin, l’US Salles. Un choc en Fédérale 2. (©Le Républicain)

Choc en Fédérale 2. Le Stade Langonnais, leader, se déplace sur le terrain de l’US Salles, 3e au classement, dimanche 16 février 2020.

Lire aussi : Fédérale 2 : Philippe Etchegaray ne sera plus entraîneur au Stade Langonnais en fin de saison

Les Sallois vont recevoir un leader un soupçon ‘fragilisé’ après des résultats ‘poussifs’ depuis la reprise.

Philippe Etchegaray, l’entraîneur des avants du Stade Langonnais, ne s’en cache pas :

On peut considérer, en effet, que nous sommes en perte de vitesse. Il y a beaucoup de blessés et cela pèse, notamment sur la manière dont nous nous entraînons. Il y a aussi un peu moins de rigueur, moins d’application. Et puis nous sommes attendus partout, comme à Soustons ou en plus nous faisons un non-match. 

Le Stade Langonnais n’a « rien à perdre », selon Philippe Etchegaray

Les joueurs du Stade Langonnais pourront cependant compter sur quelques retours devant pour aborder un bloc qui s’annonce difficile. « Il faudra aussi recevoir Saint-Paul et aller au Boucau deux semaines plus tard », précise Philippe Etchegaray. Qui enchaîne :

Là, Salles est sur une bonne dynamique et nous nous savons attendus. Il y a eu un incident lors du match aller, qui est le fait d’un seul homme d’ailleurs, mais il a marqué les esprits. Nous y allons quoiqu’il en soit avec des intentions et nous verrons bien. Nous n’avons rien à perdre là-bas.

La qualification en poche dorénavant (les six premiers y accèdent), les coéquipiers de Yann Dessis vont tenter de conserver l’une des deux premières places.

Lire aussi : Fédérale 2. Ce Stade Langonnais est plein d’orgueil et fait plaisir à voir

« Ce serait l’idéal, forcément, car tu évites dès lors les barrages et tu reçois lors du match retour des 16e de finale, juge Philippe Etchegaray. Alors même si nous n’avons pas pour objectif de monter, nous sommes de compétiteurs et si nous pouvons, en plus aborder, les échéances dans les meilleures conditions, c’est encore mieux. Maintenant, si les autres sont meilleurs que nous au final, ils nous doubleront. »

Ni résigné ni soumis Philippe Etchegaray, simplement lucide et conscient qu’avec un groupe réduit, il convient parfois de réduire la voilure des ambitions. Minutieux et passionné, il sait aussi que son équipe doit gagner en pragmatisme, notamment à l’approche des zones de marques.

US Salles – Stade Langonnais, 15e journée de Fédérale 2, dimanche 16 février 2020, à 16h.

A Vernon, des jeunes veulent compenser le bilan carbone de l'Atlantic Challenge

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L'enseignant Claude Jourdon a mobilisé des élèves de terminale sur un projet de plantation d'

L’enseignant Claude Jourdon a mobilisé des élèves de terminale sur un projet de plantation d’ (©Le Démocrate vernonnais)

Autour du projet de l‘Atlantic Challenge, qui emmène des jeunes de toute la France tous les deux ans à l’international pour une compétition de yole de Bantry, l’enseignant Claude Jourdon a mobilisé des élèves de terminale sur un projet de plantation d’arbres visant à compenser le bilan carbone de ce déplacement.

L’Atlantic Challenge, c’est sa marotte depuis plus de dix ans. Claude Jourdon, enseignant de Sciences de la vie et de la terre (SVT) au lycée catholique privé Saint-Adjutor, est le référent national de cette compétition.

 J’ai découvert la yole de Bantry il y a 10 ans et depuis, j’ai à cœur de transmettre cette pratique ancestrale de bateau aux jeunes. Elle allie esprit d’équipe et compétences techniques, et permet d’être en pleine nature. Une fois qu’ils y ont goûté, les jeunes adorent. »

Lire aussi : Les lycéens de Vernon à l’Atlantic Challenge International

L’été prochain en Russie

Toute l’année, cet enseignant fou de voile transmet cette pratique aux jeunes qui le souhaitent, grâce au bateau mis à disposition par l’Agglomération de Louviers, sur le lac de Poses. Dans le cadre de son association Yole 27, il organise des stages à chaque congé scolaire pour entraîner les jeunes, et encourage les adolescents à participer aux compétitions.

Tous les deux ans, Claude Jourdon emmène une vingtaine de jeunes, entre 15 et 25 ans – sur la compétition internationale de l’Atlantic Challenge. La prochaine se tiendra en août prochain en Russie, à Saint-Pétersbourg. « Tous les jeunes peuvent y participer. Je cherche encore des candidats. Il suffit d’avoir entre 15 et 25 ans et d’être motivés ! », glisse l’enseignant.

10 170 kilos de CO2 à compenser

Mais cette année, l’enseignant a décidé d’introduire dans ce projet une dimension de résilience. Claude Jourdon explique :

Je suis proche de la nature, cela fait partie des nouveaux programmes du lycée et je souhaite sensibiliser les élèves aux problématiques d’environnement parce que c’est notre futur. 10 170 kg de CO2 seront émis pour mener l’équipage à Saint-Pétersbourg en Russie à l’occasion de l’Atlantic Challenge. Mon association Yole 27 lance donc une opération de crowdfunding pour compenser cela ».

Au lycée, un groupe d’élèves de terminale et du Bureau des élèves (BDE) ont pris le défi à bras-le-corps. Ventes diverses et variées, actions de ramassage de déchets, prélèvement dans la Seine pour participer à une opération nationale scientifique de relevés (opération Tara)…

Les élèves s’y sont mis et la mayonnaise prend. S’il sera peut-être difficile de planter mille arbres pour compenser la pollution engendrée par la participation à ce Challenge, le défi est devant les jeunes. Cinq arbres ont déjà été plantés dans le parc du lycée de Vernon – dont un est dédié à Juan Patillas qui vient de quitter l’établissement après 8 ans de collaboration comme économe.

Pour les aider : helloasso.com/associations/yole27/collectes/boomers et vieux greements reagissent au changement climatique

Qu’est-ce que l’Atlantic Challenge ?
L’Atlantic Challenge est la principale compétition internationale de yoles de Bantry. Elle compte 14 membres dans le monde. Forte de son expérience des précédentes éditions, Yole 27 a été désignée par la Fédération Voile-Aviron pour entraîner l’équipage France. L’Atlantic Challenge a pour vocation de faire la promotion de l’éducation par l’expérience chez les jeunes de différents pays. Cette course rassemble les jeunes grâce à un travail d’équipe et grâce à l’expérience commune de la construction, du travail et de l’entraînement à la course sur des bateaux en bois traditionnels.

En Mayenne : Loïc et sa famille ont passé six mois en Asie

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Loïc Bourasseau, sa femme et leurs deux enfants se font voler la vedette sur cette photo souvenir ! Ces habitants de Changé (Mayenne) ont passé six mois en Asie.

Loïc Bourasseau, sa femme et leurs deux enfants se font voler la vedette sur cette photo souvenir ! Ces habitants de Changé (Mayenne) ont passé six mois en Asie. (©DR)

Chaque voyage est le rêve d’une nouvelle naissance. Loïc Bourasseau, Changéen de 39 ans, est revenu de six mois en Asie avec sa famille. L’idée de ce voyage est née il y a plusieurs années.

« On se disait que cela resterait un rêve, que ceux qui passaient le cap avaient de la chance, débute le Changéen. Jusqu’au jour où on a eu le déclic, il y a deux ans de ça. On s’est dit qu’il ne fallait pas forcément gagner au loto pour organiser ce type de voyage, mais qu’il fallait s’en donner les moyens. J’ai alors relancé l’idée en janvier 2019 et, dans la journée, j’ai mis la maison en vente, seul moyen de financer le voyage. Nous avons eu une offre que nous avons acceptée en février et signée chez le notaire en juin. »

« Rien n’était planifié »

De mars à juillet 2019, la famille a donc préparé son voyage. « Les vaccins, les billets d’avion, l’achat de matériel comme les sacs à dos, etc. D’autres préparent un voyage comme celui-ci pendant une année ou plus, mais c’est faisable en beaucoup moins de temps, explique Loïc Bourasseau. Nous sommes partis le 8 août dernier. Le voyage a pratiquement duré six mois. » L’itinéraire était annoncé comme tel : la Malaisie, puis Bali, le Cambodge, le Laos, la Thaïlande, le Vietnam pour enfin revenir à Bali. « Mais rien n’était planifié. Nous avons fait au plus simple sur place et nous laissions libre cours à la surprise. Nous restions sur place si l’endroit nous plaisait et partions si nous nous sentions moins bien. Aucun hébergement n’était prévu à l’avance. »

Comme à l’école

Le retour à Bali n’était pas non plus prévu. « Nous souhaitions retourner sur cette île car nous avons eu un gros coup de cœur pour la décoration d’intérieur. Nous avons fait venir un conteneur de déco qui sera en vente dans le magasin de ma femme, chez Møm concept-store à Laval », ajoute-t-il.

Le couple, accompagné de ses deux enfants, a dû gérer la scolarité. « Nous avions emmené les programmes scolaires. Un de CE1 pour Ella-June et un de 5e pour Côme. Nous avions aussi les calendriers des programmes pour se caler au plus près de ce qui était fait dans leurs classes en France, explique Loïc. Les enfants travaillaient deux heures par jour, sauf les jours de transport car c’était trop fatiguant. Pour l’anecdote, nous avons eu 22 heures de bus pour rejoindre la Thaïlande depuis le Laos en bus/couchettes de nuit, avec des locaux ayant le mal des transports et des bébés qui ne portaient pas de couches, c’était assez folklo ! »

« La bienveillance des locaux »

Comme la plupart des Français partis à l’étranger, la famille est un manque permanent, tout comme la gastronomie. « La famille reste un manque, notamment à Noël. La gastronomie aussi : nous sommes souvent restés en extase devant un bout de fromage français à 10 € que nous ne pouvions nous offrir », confie le Changéen. Pour ce qui est des locaux, la famille est conquise. « L’accueil, la gentillesse et la bienveillance des locaux sont extraordinaires. La France a beaucoup à apprendre de ces pays-là », dévoilent le couple, qui n’oubliera pas « la découverte des paysages extraordinaires, le soleil non-stop, la culture des différents pays… »

La famille est rentrée au pays plus que ravie. « Nous ne serions pas rentrés de si tôt si nous n’avions pas d’impératifs, avec notre travail et la scolarité de nos enfants, explique Loïc Bourasseau. Nous le conseillons vivement à tous ceux qui en rêvent. Ce projet doit rester un projet de couple ou un projet familial selon la situation. Tout le monde doit en avoir la même envie car le dépaysement est radical et peut être violent parfois. »

Sécurité routière en Seine-et-Marne : ce qui attend ceux qui ne respectent pas le code de la route

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Les contrôles seront renforcés sur les portions passant à 90 km/h

Les contrôles seront renforcés sur les portions passant à 90 km/h (©Illustration-Voix du Midi)

Les chiffres de la sécurité routière en Seine-et-Marne ne sont pas bons. Après une année 2019 marquée par une hausse des accidents d’environ 6%, ceux-ci grimpent encore plus depuis le début de l’année (+ 30% en janvier). 

On comptabilise déjà 9 morts depuis le 1er janvier. Un bilan qui s’est alourdi ce vendredi 14 février avec un conducteur ayant perdu la vie à Saint-Germain-Laxis

Lire aussi : Seine-et-Marne. Circulation devant les écoles : des élèves interpellent leurs parents

Alors, le nouveau préfet du département, Thierry Coudert a décidé de durcir le ton. 

Cette semaine, il a annoncé son souhait de multiplier les contrôles, mais aussi durcir les sanctions face à l’insécurité routière.

 

« Avec la loi des Mobilités, je vais revoir le barème des suspensions de permis de conduire, souligne Thierry Coudert. En lien avec les procureurs (Melun, Fontainebleau et Meaux) je compte aggraver les sanctions au maximum en cas de cumul d’infraction. »

Ainsi, un conducteur pris en excès de vitesse et avec le téléphone à l’oreille verra sa suspension de permis passer de 6 à 8 mois.

Les conducteurs contrôlés avec plus de 90 g/l de sang se verront suspendre leur permis 8 mois au lieu de 6 actuellement.

Même combat pour l’usage de stupéfiants. Le nombre de suspension de permis liés à cette infraction est d’ailleurs en hausse.

Le préfet a par ailleurs annoncé que les contrôles seront renforcés sur les portions repassant à 90 km/h.

 


Toulouse. Des anciens du Bibent ouvrent un resto bistronomique en centre-ville

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Catxo, une nouvelle adresse à découvrir à Toulouse.

Catxo, une nouvelle adresse à découvrir à Toulouse. (©Catxo)

C’est une nouvelle adresse tenue par un jeune couple qui a fait ses armes au Bibent, la prestigieuse adresse de Christian Constant située place du Capitole, à Toulouse. Mardi 11 février 2020, Fermin Martinez-Olabarrieta et Cécile Rouquette ont ouvert Catxo, un restaurant situé dans le quartier des Carmes, à la place de l’ancien bistrot Ozenne.

Lire aussi : Pour les cinq ans du Bibent, Christian Constant et Yves Camdeborde vont préparer un dîner à quatre mains

Bistronomie avec un peu de cuisine fusion

L'adresse est tenue par des anciens du Bibent.

L’adresse est tenue par des anciens du Bibent. (©Catxo)

Cécile Rouquette explique :

Catxo, c’est une référence au grand-père de Fermin. Notre restaurant a un nom basque, mais attention notre cuisine ne l’est pas ! On propose plutôt une cuisine à mi-chemin entre la bistronomie et la cuisine fusion.

Produits frais, bruts et locaux

Fermin Martinez-Olabarrieta a travaillé au Bibent dès l’ouverture de la brasserie de la place du Capitole. Ancien sous-chef devenu maître de sa cuisine chez Catxo, il a recruté deux de ses anciens collègues eux aussi passés par les cuisines de Christian Constant. Ensemble, ils ont à cœur de proposer une cuisine à base de produits frais, bruts et locaux. 

Dans les assiettes, on peut ainsi déguster une crème de chou-fleur à l’écume de pain, un gigot d’agneau cuit aux herbes accompagné de lentilles au jus ou encore une raviole ricotta-épinard aux noisettes torréfiées servi avec un coulis vert et une huile de sésame.

Vins en biodynamie

Produits locaux et de saison dans les assiettes.

Produits locaux et de saison dans les assiettes. (©Catxo)

Le midi, le menu entrée-plat-dessert est à 23 euros, la formule entrée-plat ou plat-dessert est à 18 euros. À chaque fois les clients peuvent choisir entre deux propositions et le menu change toutes les semaines.

Le soir, le menu à la carte avec entrée, plat et dessert est à 40 euros, il est aussi possible de choisir des propositions à la carte.

Bar en granit noir

Côté boissons, Catxo propose notamment des vins bio. « Et vous ne trouverez pas de Coca-cola ou de Schweppes chez nous, précise Cécile Rouquette. Même notre cola est local ! »

La salle peut accueillir jusqu’à 46 convives, dont une partie autour d’un beau bar en granit noir. Petit plus : une grande partie de la vaisselle a été réalisée par la mère du chef, céramiste à Toulouse.

Infos pratiques :
Ouvert du lundi au vendredi, midi et soir, au 6 rue Caminade à Toulouse.
Réservations au 05 61 32 17 89.

Prix Liberté : 24 jeunes du monde entier à Caen pour élire les finalistes

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Emmanuel Davidenkoff, directeur adjoint de la rédaction du journal Le Monde.

Emmanuel Davidenkoff, directeur adjoint de la rédaction du journal Le Monde. (©Maxence Gorréguès / Liberté Caen)

Parmi les 167 présélectionnés pour recevoir le Prix Liberté 2020, des figures célèbres à travers le monde comme les chanteuses Angèle ou Selena Gomez. Et puis, il y a celles qui sont bien moins connues du grand public. Toutes ont en revanche en commun d’avoir une cause à défendre. Et c’est cette lutte pour plus de Liberté que 24 jeunes originaires de 13 pays sont venus mettre en lumière à Caen (Calvados), ces vendredi 14 et samedi 15 février 2020.
En cette mi-février, ils doivent déterminer les trois candidats finalistes qui seront soumis à un vote en ligne du 9 mars au 12 avril. Le Prix sera remis au lauréat le 3 juin, à l’occasion du forum Normandie pour la Paix qui se déroulera à Caen du 3 au 5 juin.

Lire aussi : En Normandie, Greta Thunberg finaliste du premier Prix Liberté avec Raif Badawi et Lu Guang

« La pertinence du combat doit payer »

« C’est la pertinence du combat qui doit payer, plus que l’aura de la personne, prévient Kodjo, 22 ans et originaire du Togo. Ce prix, selon moi, doit aider la personne ou l’organisation lauréate à faire connaître la cause qu’elle défend, en espérant qu’on l’aidera à notre échelle, à briser les chaînes, comme a su le faire un Nelson Mandela par exemple ».
Toute la difficulté de la tâche se trouve là : sélectionner les trois prétendants qui feront avancer le plus possible leur combat, grâce au Prix Liberté. « Nous prenons en compte aussi cette réflexion : il faut que la personne ou l’association choisie puissent avoir un impact à long terme, pas seulement en 2020 », complète Cassandra, 18 ans, originaire de l’Ohio aux États-Unis.

Offrir un champ d’expression à la jeunesse

Le jury du Prix Liberté est présidé, pour cette seconde édition, par Emmanuel Davidenkoff, directeur adjoint de la rédaction du journal Le Monde. Il assure ne pas avoir hésité longtemps quand il s’est vu proposer cette mission. « Depuis 30 ans, je m’efforce de créer des rendez-vous pour donner la parole aux jeunes, toujours dans un cadre défini, pour protéger la liberté d’expression, explique-t-il. Depuis que je fais ce métier de journaliste, j’ai toujours vu des jeunes se mobiliser pour des luttes en lien avec les droits de l’Homme. C’est encore le cas aujourd’hui, mais probablement pas aux mêmes endroits qu’il y a 30 ans ».

La révolution numérique est passée par là. « Avec ce prix, je trouve très intéressant qu’une institution comme le Conseil régional confie aux jeunes un certain pouvoir, encadré, pour les laisser s’exprimer sincèrement. »
Lors de la première édition en 2019, Greta Thunberg avait été distingué pour son combat en faveur de la justice climatique.

Lire aussi : Greta Thunberg reçoit le Prix Liberté à Caen : « c’est quelque chose de très beau pour ma génération »

Les 24 jeunes débattent pour éliminer ou conserver les différentes candidatures.

Les 24 jeunes débattent pour éliminer ou conserver les différentes candidatures. (©MG/Liberté Caen)

Croix-Rouge de Montpellier : des formations gratuites enfants et nourrissons

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Des gestes de premiers secours pour sauver des vies.

Des gestes de premiers secours pour sauver des vies. (©Croix-Rouge)

Vendredi 21 février, la délégation territoriale de l’Hérault de la Croix-Rouge Française organise une session gratuite de formations aux premiers secours enfants et nourrissons.

Ces formations concernent des IPS Eveil, donc nourrissons et IPS Enfants auront lieu sur le site de la Croix-Rouge du hameau de la Valsière, près de la route de Ganges, à Grabels, aux portes nord de Montpellier.

Les IPS Éveil concernant les tranches d’âges de 3 à 5 ans, se dérouleront le vendredi matin. Il y aura deux sessions:
– 1 session de 10h à 11h  (groupe de 6 enfants)
– 1 session de 11h à 12h (groupe de 6 enfants)

Lire aussi : À Ua Pou, l’émotion et des questions après le décès d’un nourrisson

Les IPS Enfant, des tranches d’âges de 6 à 8 ans se dérouleront le vendredi après-midi.
Il y aura deux sessions:
– 1 session de 14h à 15h ( groupe de 8 enfants)
– 1 session de 15h à 16h (groupe de 8 enfants)

Les inscriptions sont obligatoires.

> Pratique : formations aux premiers secours, vendredi 21 février, de 10h à 16h, Croix-Rouge Française, La Valsière, Grabels. Les inscriptions se font sur le site national, onglet je forme… (www.croix-rouge.fr/Je-me-forme)

Des formateurs de la Croix-Rouge

Des formateurs de la Croix-Rouge (©Croix-Rouge)

Cantal. Mobiliser les énergies pour faire vivre l'occitan : les projets 2020 de l'Institut d'études occitanes

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L'assemblée générale de l'IEO du Cantal s'est tenue récemment à Saint-Cernin en présence de nombreux bénévoles et partenaires.

L’assemblée générale de l’IEO du Cantal s’est tenue récemment à Saint-Cernin en présence de nombreux bénévoles et partenaires. (©.)

L’IEO du Cantal tenait récemment son assemblée générale annuelle à Saint-Cernin, où les bénévoles ont été accueillis par le maire André Dujols, en présence de Marie-Helène Roquettes, conseillère départementale.

Une année 2019 riche en évènements

C’est un bilan particulièrement riche de l’année 2018/2019 qui a été présenté, grâce notamment à l’arrivée d’une 2e salariée au sein de l’association, Cécile Crespin. En 2018-2019, l’association a mis en place cinq ateliers d’occitan pour adultes à Aurillac, Massiac, Riom-ès-Montagnes, Saint-Flour et Saint-Cernin, regroupant au total 40 inscrits. Les ateliers d’échanges au sein de trois EHPAD à Aurillac (ORPEA, Les Gentianes et La Louvière) ont pris la forme d’animations autour de la langue et de la culture occitanes

En décembre 2019, l’IEO du Cantal a participé au projet de l’action sociale de la MSA du Cantal, sur le secteur de Mauriac qui consiste à créer du lien social auprès des personnes âgées isolées. Par ailleurs, Cécile Crespin et Félix Daval réalisent un collectage de la mémoire des résidents de l’EHPAD de Mur de Barrez. Ce collectage a pour objectif l’édition d’un recueil.

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Des actions pour les enfants

L’IEO du Cantal a proposé l’an dernier des animations s’adressant au jeune public (3 à 15 ans) à travers des temps d’activités périscolaires et des ateliers pour les enfants des centres sociaux. Cécile Crespin a également proposé deux animations à l’Ostal del Telh où près de 30 enfants des centres sociaux d’Arpajon-sur-Cère, d’Aurillac et de la vallée de l’Authre ont participé. Elle a aussi animé un atelier de Noël et un moment conté accompagné par des bénévoles de l’association, auprès des enfants de Saint-Cernin. Depuis le printemps 2019, Félix Daval anime de son côté un atelier de contes en Occitan pour les anciens élèves de la Calandreta d’Aurillac.

Du côté des évènements

Du côté des événements, Las Rapatonadas et le bal de la Caneta restent deux temps forts de la vie de l’association, avec une ouverture toujours plus importante vers de nouveaux partenariats. La programmation de l’édition 2018 des Rapatonadas s’adressait à un public varié et de tout âge sur l’ensemble du territoire du Cantal, avec pour « culture invitée » l’île de Pâque. L’association a valorisé la création artistique locale avec la venue de Cécile Demaison, conteuse installée à Calvinet. À noter le succès croissant des séances scolaires avec la participation de près de 800 enfants.

Autre temps fort des activités événementielles de l’Ieo du Cantal, le bal de la Caneta 2019 a attiré plus de 300 personnes à Polminhac. L’IEO du Cantal a participé à la Festa del Telh, organisée à l’Ostal del Telh, pôle occitan du bassin aurillacois, ainsi qu’à la Semaine des langues, organisée à l’Ostal del Telh par l’ACEOC et l’Inspection académique, du 13 au 17 mai 2019 avec des animations qui ont réuni près de 200 enfants.

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Les projets 2020

Parmi les projets en cours pour l’année 2020, la réalisation d’une médiathèque permettra d’abriter et de présenter au public le riche fonds documentaire de l’IEO 15 constitué depuis la création de l’association. Dans l’objectif de poursuivre et de développer en 2020 les activités de l’association, les postes des deux salariés doivent être pérennisés. Cette professionnalisation est nécessaire car elle permet d’accroître la portée et la qualité des actions de l’IEO du Cantal.

L’IEO du Cantal va poursuivre son travail de collectage autour des burons en proposant des moments de restitution. Après l’adoption des bilans moraux et des bilans financiers, les bénévoles se sont retrouvés pour un repas convivial.

Les rendez-vous de l’IEO en 2020

Présentation de l’exposition « Paroles de Pays, Paraulas de País » jusqu’au 21 avril 2020 à la médiathèque communautaire de Pierrefort. Semaine interculturelle : animation contes avec Didier Huguet le mercredi 26 février 2020 et animation musicale avec Didier Huguet et Pierre Raymond vendredi 28 février 2020. Veillée tout en oc le 7 mars 2020 à Arpajon-sur-Cère. Festà del Telh le dimanche 17 mai. Balades contées et musicales cet été avec la compagnie Arcanèl (date à définir). Festival du conte « Las Rapatonadas » du 6 au 15 novembre.

QUIZ. Belles ou improbables, connaissez-vous ces histoires d'amour de Normandie ?

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Au lendemain de la Saint-Valentin, ce sont des histoires d'amour 100% normandes que le quiz de la semaine vous fait revivre.

Au lendemain de la Saint-Valentin, ce sont des histoires d’amour 100 % normandes que le quiz de la semaine vous fait revivre. (©Pixabay)

Vous vous réveillez doucement après une soirée en amoureux et rêvez encore du dîner aux chandelles que vous avez partagé hier avec votre moitié ? Bref, il flotte encore un petit quelque chose de romantique dans l’air ! Au lendemain de la Saint-Valentin, le quiz de la semaine se pare donc lui aussi de rouge et de petits cœurs pour vous plonger dans les plus belles histoires d’amour recensées par la rédaction dans la région.

Des improbables rencontres aux plus belles demandes en mariage, saurez-vous démêler le vrai du faux ? À vous de jouer, et hauts les cœurs !

 

 

Dégradation de véhicule à Saint-Nazaire : les nerfs de la victime mis à rude épreuve

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Déjà condamné pour des violences sur des ex-compagnes, cet homme de 32 ans était de nouveau à la barre à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). L'audience a été houleuse.

Déjà condamné pour des violences sur des ex-compagnes, cet homme de 32 ans était de nouveau à la barre à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). L’audience a été houleuse. (©Police nationale)

Vendredi 7 février 2020 : les avocats poursuivent leur grève à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et Me Lambert, persuadé d’obtenir un renvoi, conseille à l’un de ses clients, un homme de 32 ans, de ne pas se présenter au tribunal correctionnel.

Le commerçant doit répondre de dégradations sur le véhicule de son ex-compagne.

La victime de 34 ans, en revanche, assistée de Me Loret, attend impatiemment « de tourner la page ».

Le parquet s’oppose au renvoi et le tribunal le suit.

L’audience devient alors assez inhabituelle.

Lire aussi : Saint-Nazaire. Il frappe sa petite amie : « vous lui avez massacré la figure »

Me Lambert appelle son client, qui, « en arrêt de travail pour anxiété » ne vient pas.

Il sollicite le bâtonnier, un avocat plus ancien du barreau.

En fin d’après-midi, le procès démarre enfin.

Certains propos de la défense incitent le président Dupire à suspendre la séance.

C’est à son tour de demander la présence du bâtonnier.

Mais retenu au conseil de l’ordre pour débattre sur les retraites, il ne peut se libérer.

Entrent alors dans la salle, la présidente Capeau et la procureure Sylvie Canovas.

Certes, le procès a eu lieu, mais « pour rendre la justice dans un moment de sérénité » le président décide de rendre son jugement le 6 mars.

« Je veux juste qu’il arrête »

Les faits :

l’affaire remonte au 22 octobre 2018. La victime déclare qu’elle a retrouvé sa voiture déplacée et complètement endommagée sur un côté, les deux rétroviseurs arrachés.

Quelques jours plus tard, un témoin lui affirme qu’ayant entendu un grand bruit vers 2 h du matin, il a ouvert sa fenêtre et vu

quelqu’un emboutir le véhicule et donner des coups de pied dans les rétros 

Couleur et plaque d’immatriculation correspondent à la voiture de l’ex-compagnon de la jeune femme.

À l’audience, la victime décrit le harcèlement perpétuel dont elle est désormais victime :

Il refuse de sortir de ma vie.

J’ai fait une erreur de deux ou trois mois avec cette personne, j’ai rompu et cela prend des proportions dantesques. Je ne veux pas de vengeance, juste qu’il arrête 

Me Lambert émettant des doutes sur la neutralité du témoin, son contradicteur, Me Loret réagit :

C’est invraisemblable, vous insinuez quoi ? Outre le témoignage, il ne peut s’agir d’un accident puisque les rétros sont arrachés de chaque côté… 

« L’homme à abattre »

La procureure évoque le problème majeur de cet homme avec les femmes, notamment un précédent procès auquel la victime était venue assister :

Il a tout du pervers narcissique… pourquoi a-t-il commis des dégâts volontaires ? Pour lui faire mal parce qu’il n’accepte pas la séparation !

Lire aussi : Saint-Nazaire : condamné pour violences conjugales, il s’invite dans la manifestation contre les féminicides

Elle fait sortir la défense de ses gonds lorsqu’elle s’adresse à la jeune victime : 

la justice aura toujours une oreille attentive si vous êtes importunée ! 

Me Lambert tonitrue :

Il y a eu cette manifestation des guerrières de l’Ouest devant son établissement, des interventions auprès de musiciens pour faire annuler des concerts. Il est devenu l’homme à abattre

Ce sont d’autres propos jugés « déplacés » qui provoquent la suspension.

À la reprise, le calme revient. À noter que le parquet a requis quatre mois avec sursis.

Découvrez le Pays de Châteaubriant autrement avec un casque de réalité virtuelle

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Le patrimoine du Pays de Châteaubriant (Loire-Atlantique) est à découvrir en réalité virtuelle.

Le patrimoine du Pays de Châteaubriant (Loire-Atlantique) est à découvrir en réalité virtuelle. (©Photo d’illustration : Pixabay)

Plus besoin d’enfiler ses chaussures de marche ou d’attendre que le temps le permette… L’office de tourisme intercommunal de Châteaubriant-Derval (Loire-Atlantique) propose aux curieux de découvrir les richesses du territoire autrement, avec un casque de réalité virtuelle.

Des forges de Moisdon au vélodrome de Châteaubriant

Depuis le site des anciennes Forges de Moisdon-la-Rivière, en passant par la réserve naturelle ou au beau milieu du vélodrome de Châteaubriant, vivez une expérience inédite », invite l’office de tourisme.

L’expérience est gratuite et ouverte à tous, du mardi au samedi, de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h, à l’office de tourisme de Châteaubriant (Loire-Atlantique).

Contact : 02 40 28 20 90 ou à tourisme@cc-chateaubriant-derval.fr


Yvelines. Boxe (championnats de France amateurs) : Le B’O Boxing Achères voit triple

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Tallya Brillaux (75 kg), Thierry Ngounda (75 kg) et Shannon Touré (69 kg), de gauche à droite.

De gauche à droite, Tallya Brillaux (75 kg), Thierry Ngounda (75 kg) et Shannon Touré (69 kg), membres du club de boxe d’Achères (Yvelines) et qualifiés pour les finales des championnats de France senior amateur.

Olivier Bonine a de quoi être fier. Le fondateur du B’O Boxing Achères a vu trois de ses protégés réussir à se qualifier pour les finales des championnats de France seniors amateur : Shannon Touré (69 kg), Tallya Brillaux (75 kg) et Thierry Ngounda (75 kg). Une première évidemment dans l’histoire de ce jeune club né en 2011 et dont le sociétaire le plus connu s’appelle Tony Yoka.

Les combats démarreront ce samedi 15 février à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise) avec les femmes, puis ce sera au tour des hommes, le samedi 22 février, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), de monter sur le ring pour tenter de conquérir la ceinture nationale.

« Elles peuvent nous surprendre encore »

Agées toutes les deux de 18 ans et encore juniors il y a quelques mois, Shannon et Tallya ont réussi au fil des tours de qualification à bousculer la hiérarchie nationale pour s’inviter parmi les meilleures de leur catégorie de poids. Et feront tout logiquement office de benjamines lors de ces finales.

On les savait capables d’aller aussi loin car ce sont deux filles très prometteuses mais ce n’était pas un objectif en soi. Maintenant, arriver en finale dès leur première année dans cette catégorie élite, c’est fantastique. Ce n’est que du bonus désormais ce qui va se passer. Mais je pense qu’elles peuvent nous surprendre encore », confie Olivier Bonine.

Sacrée championne de France junior en 2019, Shannon, demi-sœur de Tony Yoka, sera opposée à Sédia Sanogo, onze ans de plus qu’elle, et double tenante du titre. De son côté, Tallya, médaillée de bronze à l’Euro Juniors en septembre dernier, affrontera, elle aussi, la vainqueur sortante, Davina Michel.

La révélation Thierry Ngounda

Dans une semaine, ce sera au tour de leur coéquipier, Thierry Ngounda, de disputer sa première finale nationale. Le boxeur de 21 ans, formé au club à l’âge de 14 ans, ne cesse de surprendre tout le monde depuis un an et son passage dans la catégorie de poids supérieure. L’Achérois a passé les trois premiers tours sans écueil (victoires 3 à 0) avant de s’offrir en demi-finale le champion de France en titre (2-1).

Lorsqu’il était en moins de 69 kg, il avait du mal à passer rien que les régionaux. Mais depuis qu’on l’a fait monter en moins de 75 kg, il gagne tout ses combats, même face à des internationaux. Cette finale, c’est l’aboutissement de six ans de travail. Six années avec parfois des moments difficiles », glisse Olivier Bonine.

ET AUSSI. En s’imposant le week-end dernier lors d’un tournoi international en Hongrie, Victor Yoka, 21 ans, a obtenu son sésame pour disputer le tournoi de qualification olympique (secteur Europe) le 13 mars, à Londres (Royaume-Uni). Les six premiers seront qualifiés pour les JO à Tokyo en juillet prochain. 

Evron : Jasmin Vauloup s’installe comme carreleur

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Jasmin Vauloup, carreleur, poseur et céramiste.

Jasmin Vauloup, carreleur, poseur et céramiste. (©Le Courrier de la Mayenne)

Jasmin Vauloup s’ est installé comme carreleur, poseur et céramiste à Evron.

Jasmin Vauloup est né dans le métier de carreleur, poseur, céramiste. Son père Christian était à son compte et son frère Jessy, avec lequel il a travaillé jusqu’à maintenant, pratique cette activité sur Bonchamp.

Cela fait 23 ans que je pose du carrelage, de la céramique et j’ai l’agrément d’application de chape liquide. J’ai besoin d’être indépendant, car je suis ainsi au plus près du client pour le conseiller, échanger des idées en complément du métier de vendeur poseur. Un plus pour moi-même et le client. »

Il propose la vente et la pose de tout type de carrelage, dallage, faïences et terre cuite, pour intérieur et terrasse, installe des douches à l’italienne en pavillon neuf mais également en restauration de bâtisses anciennes.

Un mordu de l’activité : « J’étais tout jeune le mercredi je travaillais avec mon père qui m’a transmis le virus. À 12 ans je posais les plinthes. »

Dans quelque temps il va rechercher un jeune apprenti : « Le métier est en manque de mains d’œuvre. »

Ets Concept Carrelage : tél. 06 33 73 34 12.

Accident entre une moto et une voiture, près de Toulouse : le pilote est mort, l'automobiliste blessé

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Un motard a trouvé la mort dans un accident de la route survenu du côté de Muret, au sud de Toulouse, vendredi en fin de journée

Un motard a trouvé la mort dans un accident de la route survenu du côté de Muret, au sud de Toulouse, vendredi en fin de journée (©Illustration / Actu.fr / Côté Quimper)

Terrible série noire en Haute-Garonne. Un deuxième motard a trouvé la mort en quelques heures sur les routes du département, du côté de Muret, au sud de Toulouse, cette fois.

Moto contre voiture

Il est environ 18h45, vendredi 14 février 2020, quand le Service départemental d’incendie et de secours de la Haute-Garonne est requis pour intervenir sur un violent accident survenu entre une voiture et une moto, route de Rieumes à Muret. En doublant, il a percuté l’arrière du véhicule qui tournait à gauche, indique une source proche de l’enquête à Actu Toulouse.

Il avait 32 ans

Les sapeurs-pompiers de Muret sont rapidement intervenus sur place, épaulés par une équipe du SMUR. Mais les secours n’ont rien pu faire pour réanimer le pilote de la moto, qui n’a pas survécu. Il était âgé de 32 ans.

Le conducteur de la voiture, âgé de 25 ans, a été légèrement blessé. Il a été transporté vers l’Hôpital Purpan en urgence relative. L’enquête est confiée aux gendarmes de la compagnie de Muret.

Un autre motard tué cinq heures plus tôt

C’est donc le second motard à perdre la vie en quelques heures sur les routes du département. Vers 13 heures, ce même vendredi, une collision s’est produite entre une moto et une voiture qui venait en sens inverse, sur la D826, à Bourg-Saint-Bernard (Haute-Garonne), à l’est de Toulouse cette fois. À l’arrivée des pompiers, si l’automobiliste était sain et sauf, le motard était déjà décédé. Il avait 30 ans.

Lire aussi : Près de Toulouse. Un motard de 30 ans trouve la mort dans une collision avec une voiture

Vimoutiers : le nouveau mur d'escalade plébiscité par les élèves du collège Hée-Fergant

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 Les collégiens de la section sportive s'adonnent à l'escalade chaque vendredi après-midi avec leur professeur, Grégory janvier

Les collégiens de la section sportive s’adonnent à l’escalade chaque vendredi après-midi avec leur professeur, Grégory janvier (©Le Réveil normand)

Grégory Janvier est professeur d’éducation physique et sportive au collège Hée-Fergant à Vimoutiers (Orne). Il anime avec d’autres collègues, la section sportive pleine nature de l’établissement qui accueille vingt collégiens de la 6e à la 4e.

Cette section a ouvert ses portes en septembre 2018. Les élèves y pratiquent du VTT, de la course d’orientation et depuis peu, de l’escalade avec le mur qui a pris place sur l’une des parois du court couvert de tennis, au gymnase Michel-Pelchat.

Le mur d’escalade, un nouvel équipement bien apprécié

Une structure artificielle qui s’est fait un peu attendre, mais le résultat en valait bien la chandelle. « C’est un bel équipement » souligne Grégory Janvier.

Il sait de quoi il parle, lui qui a fait partie des 70 meilleurs Français dans la pratique de l’escalade. Car cette activité sportive est son sport de prédilection. Grégory Janvier est du genre discret et dans la conversation, on apprend qu’il a été sélectionné à plusieurs reprises pour les championnats de France.

Lire aussi : Vimoutiers : la P’tite ferme d’Arlette 2, la mini-entreprise des collégiens de Hée-Fergant

Il s’est entraîné « entre 15 h et 20 h chaque semaine ». Alors, cet équipement, cet initiateur d’escalade l’attendait impatiemment, désireux de transmettre aux élèves sa passion pour cette discipline et leur partager toutes les ficelles qui leur permettront d’accéder jusqu’au sommet dans les meilleures conditions.

Sécurité optimale

Grégory Janvier s’y emploie chaque vendredi après-midi, depuis la mise en service en décembre 2019 de cette structure de 9 m de haut et de 26 m de large sur lesquels, avec son collègue Mathieu Pantaléon, il s’est attelé à poser les 2 400 prises et 21 relais.

Pour la plupart des élèves de la section sportive, l’escalade n’est pas une nouveauté en soi puisque dans le cadre du dispositif école ouverte, ils ont pu en pratiquer sur une falaise à Clécy. Ce qui ne retire en rien à l’enthousiasme que suscite sa pratique à domicile.

Valentin, 11 ans, déclare « c’est trop bien ! On monte la paroi et quand on n’y arrive, on bascule ! ». Rassurez-vous, la sécurité y est optimale.

Concentration

Les premiers cours ont d’ailleurs porté essentiellement sur ce volet. Solenn est ravie.

C’est bien car en plus, on a un prof qui sait en faire ! ».

Pour Lylou, « cela me fait travailler ma concentration ». Les élèves apprennent à développer la technique et leur confiance en soi.

Le mental, c’est très important. C’est ce qui permet de se dépasser et de surmonter ses craintes ».

C’est aussi acquérir de la souplesse et de la force dans les doigts et dans les avant-bras. L’escalade est aussi pratiquée dans le cadre de l’association sportive du collège. « J’envisage de créer un créneau en soirée avec l’association sportive, l’année prochaine ».

Grégory Janvier n’exclut pas de pouvoir conduire un jour ses élèves au championnat de France UNSS.

Morbihan : un ciel gris et des températures douces avant l'arrivée de Dennis

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Les températures seront douces, ce samedi 15 février 2020 avec 10 °C dès le matin à Locminé, Ploërmel et Pontivy. 11°C à Vannes et Lorient.

Les températures seront douces, ce samedi 15 février 2020 avec 10 °C dès le matin à Locminé, Ploërmel et Pontivy. 11°C à Vannes et Lorient. (©Météo BZH)

La belle journée du vendredi 14 février 2020 laisse place à un ciel bien gris, ce samedi 15 février 2020 dans le Morbihan. Le temps se dégradera dimanche 16 février 2020 avec de la pluie et des rafales de vent. Conséquence de la tempête Dennis.

En attendant, ce samedi, les températures seront douces dans le Morbihan avec 10 °C dès le matin à Locminé, Ploërmel et Pontivy. 11°C à Vannes et Lorient.

Dans l’après-midi, peu de changements au niveau du temps. Quelques précipitations pourraient avoir lieu dans le nord du département et le vent commencera à souffler. Il fera entre 14 et 15°C sur l’ensemble du département.

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