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Viola Davis dans Les veuves de Steve McQueen. (©Twentieth Century Fox.)
Les veuves, de Steve McQueen, le réalisateur de 12 years a slave, est un thriller intelligent, bien ficelé, au casting impressionnant, et à la mise en scène (un peu trop) maîtrisée, mais qui n’est pas vendu pour ce qu’il est réellement.
En effet, il y a tromperie, Les veuves n’est pas un film de braquage proprement dit, même si les codes du genre sont respectés (pour ceux qui aiment les vols de coffres grandioses où chaque détail compte), il est important de le savoir pour ne pas être déçu.
Le braquage comme prétexte
Steve McQueen choisit comme prétexte ce braquage pour traiter les questions du racisme, du sexisme, du pouvoir et surtout du déterminisme social. Pour ces femmes le veuvage est synonyme de déclassement, elles décident de s’unir et de se battre au milieu d’une toile tissée par des hommes eux même englués.
Steve McQueen parvient à montrer, de manière un peu trop lisse et conventionnelle, bloquant parfois malheureusement l’émotion, que les lignes peuvent bouger, qu’il est possible de lutter contre la fatalité et prendre sa destinée en main. Plus que l’or, tel est le vrai trésor.
Solen De La Turmelière
La bande annonce :