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Janvier sans alcool : êtes-vous prêt à relever le défi pour améliorer votre santé ?

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Au Royaume-Uni, près de 4 millions de personnes devraient relever le défi "Dry January", le mois de janvier sans alcool.

Au Royaume-Uni, près de 4 millions de personnes devraient relever le défi « Dry January », le mois de janvier sans alcool. (©Illustration Pixabay)

Après les excès des fêtes, place aux bonnes résolutions pour bien démarrer cette nouvelle année. Et pourquoi pas commencer par lever le pied sur notre consommation d’alcool ? En suivant par exemple le modèle de nos voisins britanniques, qui s’adonnent depuis 2012 au « Dry January« . Comprendre : « janvier sobre » ou janvier sans alcool. 

Le défi, lancé par l’association britannique Alcohol change UK qui finance des recherche en alcoologie, et relayé sur les réseaux sociaux, pourrait bien être relevé par des millions de personnes cette année.  

Huit mois d’effets positifs 

Se sentir mieux, économiser de l’argent… Quels sont les effets positifs d’un mois sans une goutte d’alcool ? L’équipe du docteur Richard de Visser de l’Université du Sussex (comté du sud-est de l’Angleterre) a analysé les conséquences du Dry January, en particulier sur la santé. 

Principale leçon : faire vœu d’abstinence durant les 31 premiers jours de l’année revient a priori à faire un pari durable pour sa santé. En effet, l’étude conduite sur 800 participants du Dry January en 2018 montre qu’en août, ils continuaient à boire moins.

Leur consommation hebdomadaire d’alcool est passé de 4,3 à 3,3 jours. Ils prennent aussi moins de cuites : de 3,4 à 2,1 par mois en moyenne. Et la quantité d’alcool absorbée chute de 17%.

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Argent, sommeil, poids…

Sans attendre le mois d’août, s’astreindre à un janvier sobre offre des résultats immédiats sur la santé. Selon l’étude britannique, près de neuf volontaires sur dix ont économisé de l’argent, sept sur dix dorment mieux, et trois participants sur cinq ont perdu du poids

Ils sont aussi plus de la moitié à s’être aperçus qu’ils bénéficiaient d’une meilleure concentration ou encore d’une plus belle peau. Leur santé générale s’est globalement améliorée.

Autre bonne raison de se lancer le défi : réfléchir à sa relation avec l’alcool. La grande majorité des participants déclarent avoir pris conscience de la quantité qu’ils consomment, avoir repris le contrôle et s’être rendus compte qu’il n’est pas indispensable de boire pour s’amuser. 

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Les pouvoirs publics interpellés

Prudence cependant à ne pas prendre ce défi pour argent comptant, comme le martèle l’alcoologue Eric Hispard, président de la collégiale de l’addictologie à l’AP-HP (Assistance publique Hôpitaux de Paris). « Ce serait mieux de se dire : ‘cette semaine ou ce mois-ci, on boit moins’. Mais pour les personnes qui ont une réelle dépendance à l’alcool, arrêter brutalement sans se faire aider peut être très dangereux », nuance-t-il pour actu.fr

Selon le médecin, qui ne « combat pas l’alcool mais ses mésusages », il est important de rappeler que « nous ne sommes pas tous égaux » face à ses effets. En France, l’alcool cause environ 49 000 décès par an.

A l’image du mois sans tabac en novembre, nous attendons une prise en compte des dangers de l’alcool par les pouvoirs publics pour que voit enfin le jour un plan national. Mais nous en sommes encore loin. 

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